Les voyages dans l’espace ne sont plus réservés qu’aux spationautes des agences nationales. Des entrepreneurs privés ont bien l’intention d’être de la partie !
Cela fait déjà plusieurs années qu’Elon Musk (SpaceX), Jeff Bezos (Blue Origin) et Richard Branson (Virgin Galactic) sont dans la course au tourisme spatial. Près de vingt ans, même. Mais depuis quelques mois, tout s’accélère.
Si SpaceX semble avoir une longueur d’avance, grâce à sa mission de ravitaillement de la Station Spatiale Internationale depuis 2012, deux autres poids lourds sont sur ses talons. À quelle(s) fin(s) ? Cela reste encore à définir précisément. Toutefois, celle de transformer l’espace en une destination touristique, elle, est clairement affichée.
Libre exploration, et exploitation commerciale des ressources spatiales
Pour poursuivre leur objectif, les entrepreneurs privés profitent d’une loi américaine de 2015. Elle autorise les citoyens du pays à développer leurs propres projets spatiaux. Un « Space Act » qui a permis à un certain nombre de sociétés privées d’emporter des appels d’offres publics de l’armée américaine, ou de la NASA, rappelle 20minutes.
Cette sous-traitance au privé multiplie donc les compétences des États-Unis en la matière. La contrepartie : voir se développer de plus en plus d’offres… touristiques, privées. Et qui de mieux pour les tester personnellement, que les patrons desdites sociétés ?! Ainsi, on a déjà vu s’envoler Richard Branson le 11 juillet 2021, suivi de près par Jeff Bezos, le 20 juillet, pour des vols suborbitaux courts, à la frontière de l’espace. Une fois proposés aux « touristes » de l’espace, ces vols dureront une dizaine de minutes, avec seulement quelques unes en apesanteur. Une formule à l’image des vols zéro G déjà accessibles pour quelques milliers d’euros.
En définitive, il y a fort à penser que ces offres pourront, peut-être, financer en partie des projets de conquête plus avancés. Seuls l’avenir (ou Elon Musk) nous le diront ; ce dernier ayant, en effet, déjà exprimé en toute transparence son envie de voir la planète Mars peuplée d’au moins un million de Terriens, d’ici à 2050.
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