Vous pensiez que le café était né au Costa Rica ? Faux (ses origines sont situées plutôt en Ethiopie).
En revanche, la réclame dit vrai : le Costa Rica est bien le pays du café, il n’est que de parcourir la moyenne montagne, vers Heredia (visiter la plantation Britt) ou Alajuela, pour le constater.
A perte de vue, les coteaux y sont recouverts par les petits arbustes qui arborent, sous leurs feuilles allongées et pointues, l’or vert en grains brillant au soleil.
Mais ici, l’or vert n’est pas que le café. La nature est reine, riche d’une incroyable flore : près de 300 espèces d’arbres différentes par kilomètre carré, un tiers du territoire occupé par la forêt tropicale humide, 1 200 variétés
Graines de caféd’orchidées, et partout des parcs nationaux bien aménagés pour en profiter largement. Quant aux animaux, le Costa Rica abrite plus de 850 espèces d’oiseaux, dont des dizaines de colibris, le fameux quetzal au plumage bleuté et à l’interminable queue, des aras rouges qui viennent piailler en survolant la piscine où vous nagez (le matin vers 6h, seul dans l’eau, c’est un bonheur absolu), et bien sûr le toucan, véritable emblème national (autour du volcan Arenal, ils se posent en liberté dans les branchages sous votre fenêtre !). Sans parler des papillons, des tortues géantes, des reptiles, des félins, des singes, etc.d’orchidées, et partout des parcs nationaux bien aménagés pour en profiter largement. Quant aux animaux, le Costa Rica abrite plus de 850 espèces d’oiseaux, dont des dizaines de colibris, le fameux quetzal au plumage bleuté et à l’interminable queue, des aras rouges qui viennent piailler en survolant la piscine où vous nagez (le matin vers 6h, seul dans l’eau, c’est un bonheur absolu), et bien sûr le toucan, véritable emblème national (autour du volcan Arenal, ils se posent en liberté dans les branchages sous votre fenêtre !). Sans parler des papillons, des tortues géantes, des reptiles, des félins, des singes, etc.
Si vous n’aimez pas la nature, n’allez pas au Costa Rica, impossible d’y échapper. Mais si vous êtes amateur de longues marches, de randonnées à cheval, de cascades géantes, de rafting ou de parcours en canoë sur des rios dévalant la cordillère centrale, d’un survol de la canopée accroché à des câbles ou en franchissant des ponts suspendus à des hauteurs vertigineuses, d’une approche d’animaux insolites, ou de fleurs incroyables, ce pays est fait pour vous (mais les fans absolus de sable fin sur des plages sans fin y trouveront aussi leur compte !)
Ancien territoire indien, puis colonie espagnole après sa découverte par Christophe Colomb, le Costa Rica a connu durant une grande partie de son histoire un développement plus humaniste et audacieux que d’autres contrées voisines, jusqu’à faire disparaitre son armée, et devenir l’un des pays les plus riches de l’Amérique centrale.
Au moins quinze jours sur place sont indispensables pour prendre un peu le pouls de la vie costaricaine, que chaque interlocuteur vous résumera par le slogan national : « pura vida » (c’est la belle vie, tout va bien, bonne chance…). Commencez par passer une petite semaine à San José pour visiter les musées de la capitale (je recommande le Gran Hotel Costa Rica sur la place du Théâtre national, pittoresque et confortable à un prix raisonnable ; je déconseille absolument le Best Western Downtown, dans un quartier à faire peur la nuit). De là, des expéditions d’un jour vous conduiront jusqu’aux proches volcans (le Costa Rica en compte 116 dont 7 restent actifs) : Irazu à 3 432 m, avec une montée en voiture à couper le souffle ; Poas à 2 705 m très impressionnant par son cratère bouillonnant, fumant, et sentant le souffre ; Barva à 2 906 m qui se mérite par quatre à cinq heures de marche à travers la forêt.
Pour gagner le volcan Arenal, il faut plus qu’un aller-retour dans la journée. Sa découverte (dormir dans un hôtel après La Fortuna, aux plus près des sources de Tabacon, le souffle du volcan vous réveillera alors peut-être en pleine nuit) sera le point de départ d’un périple de plusieurs jours, qui vous conduira ensuite vers la région de Guanacaste, la péninsule de Nicoya et ses belles plages à Montezuma (paradis des jeunes et de la bohême), et la côte pacifique vers Jaco (prendre un verre à l’amphithéâtre de la Villa Caletas pour un inoubliable coucher de soleil), puis Quepos (parc national Manuel Antonio où les singes Titi sont menacés). On pourra compléter la traversée du pays par une escapade de deux ou trois jours sur la façade caraïbe, avec la jamaïcaine Puerto Limon, Tortuguero le paradis des tortues, les spots de surf, et une plaine parmi les plus arrosées au monde (6 000 mm annuels) où l’on ne se déplace qu’en bateau.
Côté climat, mieux vaut éviter la saison des pluies, entre mai et novembre, mais tout au long de l’année de violents orages éclatent en fin d’après-midi. Pour jouir au maximum des visites, il faut être matinal et ne pas hésiter à prendre la route avant 7h du matin pour ne pas subir les brouillards et les pluies qui s’installent parfois dès la mi-journée. Avec de telles conditions météo, et vu l’état des routes, un 4×4 s’impose comme véhicule de location, dans lequel on glissera le matin un pull pour ne pas être surpris par le froid en altitude. Enfin, ne soyez pas surpris de voir des costariciens courir partout sur le bord des routes, le « Tico » est un marathonien dans l’âme!
Bernard Thomasson
INFOS :
La saison des pluies commence en mai, c’est vrai, mais elles sont encore dispersées, et certaines années, cette saison reste discrète en plaine. Mai et juin peuvent donc être la bonne période pour aller au Costa-Rica, car en saison sèche (décembre-avril), la pression des touristes américains est forte et pas toujours très agréable.
La monnaie est le colon costaricain (1 euros = 700 colons)
Il y a des vols directs au départ de Paris et de certaines villes de province (avec Ibéria par exemple)
Le Costa Rica est grand comme la Suisse, entre le Nicaragua au nord et Panama au sud (l’océan pacifique à l’ouest et la mer des Caraïbes à l’est), qui compte 4 millions et demi d’habitants. Il n’a pas d’armée, mais une police efficace (pas de gros soucis de sécurité, on peut voyager seul)
Locations de voitures sur place, ou par des sites Internet (attention à bien s’assurer car les routes sont difficiles, hors des grands axes)
La langue officielle est l’espagnol.
Economiquement, le tourisme est devenu la première activité, devant le café (taux de chômage autour de 7%)
Le décalage est de GMT – 6 (moins sept heures l’hiver, moins 8 heures l’été)
Site Internet : www.visitcostarica.com