Un Été Au Havre : 8e édition d’un festival culturel exceptionnel
Pour sa 8e édition, Un Été Au Havre choisit d’investir le quartier des Docks et d’autres sites inédits de la ville pour une programmation 2024, qui réunira près de 30 œuvres d’art contemporain dont 12 nouveaux projets et 2 exposions, explorant l’identité de la ville, partagée entre espaces naturels et zones portuaires.
Artistes invités :
Joël Andrianomearisoa, Grégory Chatonsky, Max Coulon, le collectif Sur le toit, Cosmo Danchin-Hamard, Josselin Desbois (ESADHaR), Emmanuelle Ducrocq, Arthur Gosse, Ad Minoliti, Edgar Sarin et Stéphane Vigny
Une édition en prise avec les forces de la nature
Pour Un Été Au Havre 2024, sous l’impulsion de Gaël Charbau, directeur ar-s-que d’Un Été Au Havre, les ar-stes invités meOront en valeur les iden-tés mul-ples du territoire : une ville portuaire mari2me et industrielle qui leur offre un vaste paysage à explorer, à révéler et à partager. Les œuvres se déploieront du quar2er des Docks aux Jardins Suspendus et joueront de la présence des forces naturelles, comme le vent, la mer et la terre.
Pour Gaël Charbau : « Les œuvres de Joël Andrianomearisoa, d’Ad Minoliti, du collectif Sur le toît, d’Arthur Gosse et de Stéphane Vigny, manifestent dans des grammaires très variées ces forces de la nature, partout présentes au Havre. En miroir de cette ville-nature, les artistes révèlent aussi la nature même de la ville : Max Coulon, Josselin Desbois, Edgar Sarin, Emmanuelle Ducrocq et Cosmo Danchin-Hamard ont imaginé des formes qui enrichissent nos lectures de la cité portuaire. »
De nouvelles œuvres et expositions à découvrir cet été
Parmi les nouvelles œuvres visibles cet été, le public pourra découvrir deux grandes sculptures lumineuses imaginées par Joël Andrianomearisoa pour les murs des bains des Docks et de l’Université, un empilement d’amphores de près de 10 mètres de haut sur le Quai de Marseille par Edgar Sarin ainsi qu’une reproduction dans la technique dite de la « rocaille » d’un épi du liOoral long de 30 mètres, réalisé par Stéphane Vigny sur la promenade de la plage. Grégory Chatonsky présentera l’épisode 2 de « La ville qui n’existait pas » avec notamment l’apparition de formes imprimées en béton 3D. L’œuvre réalisée en 2021, « La lune s’est posée au Havre » par Arthur Gosse fera son retour au Square Saint-Roch, rejoignant par la même occasion la collection permanente des œuvres d’Un Eté Au Havre.
Cette grande manifestation à ciel ouvert se complète cette année de deux grandes expositions : « Photographier en Normandie (1840-1890). Un dialogue pionnier entre les arts », du 25 mai au 22 septembre 2024, au MuMa (Musée d’art Moderne André Malraux), avec l’intervention de Grégory Chatonsky, qui invitera l’intelligence artificielle à transformer l’expérience du paysage photographique. En complément de son installation aux Jardins Suspendus, Ad Minoliti présentera au Por-que, Centre régional d’art contemporain du Havre, l’exposition « Nature is Queer » du 29 juin au 29 septembre 2024.
Un Été Au Havre, escale d’art
Les 12 œuvres éphémères de l’édition 2024 enrichiront la collection permanente visible toute l’année, cons-tuée de 18 œuvres et installations monumentales réparties dans l’espace public depuis la création d’Un Été Au Havre en 2017.
Cet ensemble d’œuvres se découvre à travers différents parcours à pied, en trottinette ou à vélo, dévoilant les multiples facettes du Havre : une plage de 2 kilomètres en cœur de ville, une architecture Perret inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco, un jardin botanique remarquable surplombant la mer et l’estuaire de la Seine… L’hyperproximité du centre-ville permet de profiter sur une même journée de la plage et des expositions organisées dans les centres d’art et les musées. Pour l’occasion, un nouveau livret d’accompagnement sera édité et remis au public, recensant les œuvres de la saison et de la collec-on permanente.