GRAND HOTEL d’ORANGE Vaste terrasse et grand calme sous les micocouliers
Quel bonheur pour le voyageur, d’arriver dans cet oasis de charme et de fraîcheur au cœur de la vieille ville piétonnière d’Orange, où le soleil du Vaucluse se montre souvent plus que généreux, pour ne pas dire plus que chaud. Entièrement rénovée, cette grande maison bourgeoise datant du XVIIIe siècle offre aujourd’hui 40 chambres classées en 4 étoiles.
Fabuleux point d’ancrage dans la Cité de la Romanité, le Grand Hôtel d’Orange dispose de plus d’un atout en ses murs, avec à la manœuvre, une équipe attentive, disponible et très motivée.
Situé « presque » à équidistance entre l’Arc de Triomphe au nord et le célébrissime et mondialement connu Théâtre Antique d’Orange au sud cette fois, ce nouvel établissement jouit d’une position que beaucoup doivent lui envier. Au calme et en cœur de ville, presque adossé à l’hôtel de ville d’Orange.
Membre du Groupe hôtelier Elegant Properties Collection qui totalise 3 établissements, tous situés dans la région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur), avec Franck Jaulneau à sa tête, l’architecture intérieure et le design ont été ici savamment pensés. Ainsi, dans la Cité des Princes, la volonté de mettre en avant les chaudes couleurs du Sud, ces riches tonalités de Provence, sans oublier l’esprit de Romanité, si fort dans cette ville, fut un parti pris de la décoratrice et architecte d’intérieur Claire Annicchiarico. De l’efficacité dans les couleurs sans jamais trop charger le trait.
Qu’elles soient équipées de vastes balcons terrasses, ou bien de presque loggias intimistes, la vue porte tant sur les toits de tuiles Provençales, que sur les micocouliers à l’ombre bienfaitrice. Les allégories à la Provence et à Orange la Romaine se retrouvent à tous les étages : vert des oliviers, ocres des carrières du Vaucluse et touches décoratives et d’accessoires rappelant la Rome Antique, pardon Orange la Romaine.
Une piscine extérieure intimiste, et presque secrète en étage, d’où l’on peut voir sans être vu, est vécue comme une source de fraîcheur en cœur de ville. Cet équipement est complété par une salle de bien être disposant de deux jacuzzi et d’un sauna. Les Romains prenaient soin de leurs corps, les hôtes du Grand Hôtel d’Orange vivent les mêmes sensations de lâcher prise.
Sinon, le bar et son salon avec fauteuils au moelleux proverbial, est l’escale incontournable avec sa longue liste de cocktails, avant de passer à table au restaurant Aurasice et de goûter à la carte de bistronomie d’Enzo Siccarelli. Un fabuleux chef, l’étoile montante d’Orange, au caractère bien trempé et qui a pour credo : « Vivre, se faire plaisir et faire plaisir ». Son périmètre de fournisseurs et majoritairement locavore, respecte les saisons, et s’étend tout de même des Alpilles à l’Ardèche et du Mont Ventoux à la Méditerranée. Il aime autant travailler les viandes que les poissons mais avec une préférence pour les viandes, l’agneau par exemple ou encore les volailles.
Il aime aussi le maraîchage et adore fuir les codes, être libre de créer avec des produits frais. Surtout ne pas avoir d’identité cuisine, créer sur l’instant, selon l’inspiration du jour. En cela, avec Marianne, la charmante et élégante Directrice du Grand Hôtel d’Orange, la complicité professionnelle semble fonctionner à merveille. La confiance réciproque est de mise. Une directrice à la carrière déjà bien remplie et à l’œil expert et averti sur le suivi du séjour de ses hôtes clients. Rendre le séjour facile et agréable sans contraintes.
On se sent bien dans cet établissement, où les trois leitmotiv sont confort, bien être et convivialité, avec de belles assiettes se mariant avec les AOC Ventoux, et autres Châteauneuf du Pape. Le personnel sait vous mettre à l’aise avec élégance et discrétion. Mention spéciale pour Fatou, responsable du restaurant qui sait si bien accueillir et écouter ses hôtes clients.
Enfin que dire et redire de cette fabuleuse et accueillante terrasse en extérieur, tentatrice à souhait, à l’ombre des micocouliers, où à tout heure on aimerait refaire l’histoire de la Cité des Princes d’Orange et remonter jusqu’à l’époque Romaine.
Ainsi, pas étonnant qu’Orange accueille chaque année les Chorégies d’Orange qui se jouent et se déroulent en son immense Théâtre Antique. Fidèle parmi les fidèles, le ténor Roberto Alagna y vient chaque année ainsi que son SAS le Prince Albert de Monaco.
La Cité a maintenant son must, il porte un nom prédestiné : Grand Hôtel d’Orange, et c’est tant mieux car il a tout d’un Grand.
ARC de TRIOMPHE et THEATRE d’ORANGE
Si les légions romaines, une fois n’est pas coutume, sont écrasés dans un premier temps par les Teutons et les Cimbres (on dirait les Danois aujourd’hui pour ces derniers) dans ce qu’il convient d’appeler la bataille d’Orange, rien n’arrêtera cependant, quelques décennies plus tard, l’installation de la Colonia Julia Secundanorum Arausio en 35 avant JC, pour ce qui est sans doute l’acte fondateur de la ville d’Orange. Les vétérans de la deuxième légion de Gallica annexent presque de facto les terres d’une tribu Gauloise en ces terres du Tricastin. C’est durant cette période dite Gallo-Romaine que va s’élever le Théâtre Antique.
Construit sous le règne de l’Empereur Auguste, c’est sans nul doute l’un des, sinon le théâtre antique le mieux conservé au monde. Son impressionnant mur extérieur s’aligne sur plus de 100m de long et fait 35m de haut. Massif à l’extérieur, si délicat à l’intérieur. Ce sont les vétérans de la IIe légion de César qui en firent la construction. Il est mondialement célèbre pour la qualité de son acoustique et de par son festival d’art lyrique baptisé les Chorégies d’Orange. Il faut aussi voir l’Arc de triomphe d’Orange, l’un des mieux conservés au monde. Un monumental mais délicat arc romain, bâti au début du 1er Siècle. Il marque l’entrée Nord de l’antique ville d’Arausio (nom de la ville d’Orange à l’époque) sur la via Agrippa. Son état de conservation, après des travaux de restauration est un autre marqueur du passé Romain d’Orange. Classé monument historique depuis 1840, il figure sur la liste du patrimoine mondial en Europe à l’inventaire de l’UNESCO. Son dernier « nettoyage » date de Juin 2021.