Julien Clerc chantait Elle voulait que je l’appelle Venise. Contrairement aux prétentions de Charles Aznavour, la ville n’est pas triste.
Par Bernard Thomasson
Pourquoi ne pas tout simplement (re)découvrir Venise ? Soit en y allant passer deux ou trois jours, et c’est un endroit toujours aussi magique, avec la place Saint-Marc, le Pont des Soupirs, ou les gondoles sur les canaux.
Bien sûr la pression touristique est énorme, évidemment on ne mange pas pour 15 euros, à l’évidence les hôtels sont pleins et chers. Mais en cherchant bien, on peut trouver un petit appartement à louer, ou une chambre un peu moins onéreuse, sur la Giudecca ou le Lido, deux îles face à la cité, ou un peu plus loin sur Murano ou Burano (d’où il faut absolument aller voir Torcello, dans les pas d’Hemingway, et ses mosaïques sans doute mieux mises en valeur que celles de la basilique Saint-Marc).
Grâce aux Vaporetti tout est à portée de main, et il y a une atmosphère quasi-romanesque à s’embarquer sur ces bateaux qui sillonnent les canaux.
Soit en plongeant dans deux ouvrages récents : Quitter Venise, d’Anne Révah (Mercure de France), et San Michele, de Thierry Clermont (Le Seuil). Le premier entraine sur les traces d’une passion en filigrane à travers les ruelles, les ponts et les îles de Venise (dont en particulier la Giudecca). Le second s’installe dans l’île-cimetière de la ville, San-Michele, et remonte le riche passé de la cité des Doges à travers des personnages illustres qui dorment là cialis sans ordonnance pour l’éternité.
Prenez ces deux livres, partez pour Venise quelques jours, et lisez-les le soir en rentrant à votre hôtel. Vous pourrez même les agrémenter des sublimes images de Fernando Bertuzzi dans Rêver Venise (Vianello Libri). Vous visiterez la Sérénissime différemment…
Le dernier roman de Bernard Thomasson