Citadelle, Cirques et Sommets, en Pays de Bigorre où l’on vient et revient des quatre coins de la planète.
Connue et reconnue dans le monde entier, comme étant la ville des apparitions mariales aux yeux d’une simple adolescente nommée Bernadette, Lourdes en terre de Bigorre est devenue un sanctuaire de la foi Catholique et une terre de pèlerinage attirant chaque année plus de six millions de visiteurs venus des quatre coins de la planète. On y vient et y revient prier et se recueillir avec 4 églises à disposition sur les 52 hectares du sanctuaire. Véritable verrou d’entrée vers sept vallées de ce sublime département des Hautes Pyrénées, Lourdes c’est presque trois villes en une, avec sa forteresse médiévale, la ville haute où vivait Bernadette Soubirous, et la ville hôtel, où séjournent un grand nombre de pèlerins.
On dénombre entre 144 et 135 hôtels selon les sources d’informations et de comptabilisation. Le deuxième chiffre semble plus probable en ces temps de Covid, avec des structures ayant définitivement remisés les clefs d’une part
(par manque d’activité) et d’autres établissements qui n’étaient plus aux normes, d’autre part.
22 000 lits en puissance pour une ville qui dépasse à peine les 14 000 habitants, ce qui la place juste derrière Paris.
Une implantation hôtelière qui s’explique d’elle même, de par la fréquentation hôtelière, sans cesse croissante depuis presque 160 ans, période à laquelle les apparitions de Bernadette Soubirous furent enregistrées comme crédibles tant par la tutelle préfectorale et religieuse.
Et pourtant, à bien y regarder de près, Lourdes n’est pas qu’une ville de pèlerinage, c’est une grosse bourgade aux ruelles souvent calmes, étroites, colorées, dans sa partie haute, où les commerces locaux mettent en avant les trésors gustatifs et artisanaux de Bigorre. Des bérets et pulls de Bigorre, en pure laine de brebis des Pyrénées, des chocolats de chez Pailhasson, la plus vieille chocolaterie de France (depuis 1729) ou bien encore des tommes de fromages de vaches, de brebis, voire mixte, comme chez « l’Instant Fromage – le Frais des Pyrénées » (tout un programme : ndlr) aux Halles de Lourdes. Une belle crémière, Murielle, pour de fabuleux fromages, qui les connait tous par cœur, car tous mis en mémoire sur ses papilles expertes.
Lourdes, est une ville qui se dévoile au hasard des portes des commerces qu’il ne faut pas hésiter à franchir, pour déguster les saveurs de Bigorre.Enfin, la cité Lourdaise, ne saurait être une porte d’entrée vers ses hautes vallées voisines, sans la bienveillance de son château citadelle. Ancienne résidence principale du Comte de Bigorre au XIème et XIIème Siècle, la vue panoramique depuis cette citadelle forteresse embrasse tout le paysage à 360° à la ronde.
A voir absolument le Musée Pyrénéen des Arts et Traditions Populaires (costumes, meubles, ustensiles de cuisines, outils des fermes et des Alpages), un musée mis en place depuis 1921 par un couple de Lorrains, Louis et Margalide Le Bondidier, tombés amoureux de la région. Il faut absolument admirer la création, et collection, de maquettes de villages miniatures Pyrénéens dans les allées du Jardin. Un couple de fabuleux Pyrénéistes reconnus, tant ils ont gravis de sommets, du Monte Perdido (3355m) au Vignemale (3298m) pour ne citer que ces deux là, dont un certain nombre de premières ascensions. Deux pics portent d’ailleurs leurs noms (Le Bondidier 3185m et le Margalide 3240m) situés tous les deux en Espagne, dans le Massif de la Maladeta, non loin de là où la Garonne prend sa source au Pico de Aneto (3404m).
Des Hautes Pyrénées on retiendra l’inoubliable et phénoménal « Cirque de Gavarnie » avec ses 6,5km de circonférence et ses parois hautes d’un abrupt de 1500m, couronnées de sommets dépassant les 3000m avec en son sein, une des plus grandes cascades d’Europe. Un site grandiose, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO., que Victor Hugo lui même décrivait comme « étant bel et bien cet objet possible et extraordinaire ». Son accès relativement facile se fait à pied en une heure depuis le village de Gavarnie en une heure environ. La beauté du site emplit le regard et occupe tout l’espace offert à nos rétines. Fabuleux, Etonnant, Magique, Géant comme Victor Hugo. La frontière entre Espagne et France court en son sommet.
Précisons que deux autres cirques voisins, le Cirque d’Estaubé, un paradis du pastoralisme bovin et ovin, et le cirque de Troumouse avec ses 11km de circonférence, sont sans doute moins connus, mais tout aussi remarquables et sont accessibles en saison Printemps Eté. A voir et à faire absolument. Deux espaces naturels faisant partie intégrante du Parc National des Pyrénées, tout comme celui de Gavarnie d’ailleurs.
Ainsi, quand le touriste visiteur a bien randonné, gravi sommets et autres cols, une dernière étape gastronomique l’attend avec un repas centré sur la célébrissime « Garbure ».
Une soupe de la famille des potées, à base de chou, mais pas que, tant les légumes y sont nombreux. Servie dans un plat de terre cuite ou céramique bien traditionnel, la garbure des Hautes Pyrénées s’accompagne d’un jarret de porc proverbial. Un plat qui réchauffe les corps et les cœurs l’hiver et re-tonifie le randonneur l’Eté.
En auberge de montagne c’est un must de la table incontournable entre pics et vallées.
Les Hautes Pyrénées sont très accessibles aux quatre saisons et de Lourdes à Gavarnie, de Cauterets au Lac de Gaube, ou du Col du Tourmalet jusqu’au Pic du Midi de Bigorre, elles ont plus d’un atout qu’un joueur invétéré aimerait avoir dans son jeu.
Tout savoir :
https://www.lourdes-infotourisme.com
Où dormir :
https://belfry.fr/fr/
où manger : (à la réouverture des auberges et restaurants)
https://chezlouisettebareges.com