Si les occidentales prônent le culte du bronzage, d’autres, comme les asiatiques rêvent d’un teint de porcelaine.
Dans les pays de l’Asie du Nord, certaines femmes vont jusqu’à consommer des produits cosmétiques garantissant le blanchiment de la peau, qui ne sont pas non sans danger. D’autres se contentent de se protéger du soleil à l’aide d’une ombrelle ou d’un couvre-chef. En Asie du Sud-Est, elles n’hésitent pas à sortir le parapluie…
Depuis des siècles, le culte de la blancheur immaculée sévit dans les pays du Nord de l’Asie comme le Japon et la Corée du Sud. De sorte que nous avons des représentations extrêmes, fantomatiques où le visage est recouvert d’une poudre blanche nommée « L’oshiroi » (Utilisée par les Geishas, les acteurs du théâtre japonais Kabuki, etc.). Plus qu’une mode, conserver une peau blanche sans tâche, zéro défaut, est un art appartenant aux personnes bien-nées mais qui se répand par la suite au sein de la population japonaise. Puis l’idée séduit et s’exporte en Chine et en Asie du Sud-Est. Dès lors, ces femmes ne sont pas épargnées par ce culte de la blancheur, synonyme de perfection, de luminosité, de pureté, de beauté…
Si en occident, le rayon de soleil est garant d’une bonne mine, pour d’autres c’est l’ennemi n°1. Ray-Ban ou parapluie ? A chacune son idéal, à chacune son clan.
Les philippines ont choisi : dans les rayons cosmétiques, les crèmes de jour sont anti-UV ou blanchissantes. Mais cette obsession de la pâleur reste mesurée : elles ne se couvrent ni le cou, ni les bras, ni les mains.
Quoi qu’il en soit, le parapluie reste un accessoire salutaire et utile pour se protéger de la chaleur et gagner un peu d’ombre dans ces îles tropicales. Que ce soit à Manille, dans les villes, à la campagne, ou à la plage, qu’il fasse beau, qu’il vente, ou qu’il pleuve, le parapluie règne…
Aurelie Sadoine
Short, sweet, to the point, FREE-exactly as infromitaon should be!