Dans une ville où la sérénité des vestiges d’une des plus grandes civilisations croise les tumultes incessants d’une cité proche de la saturation, toujours en perpétuel mouvement, le Caire reste une terre de contraste, entre antiquité et modernité.
Après sa révolution, le pays poursuit un long processus de démocratisation. La place Tahrir « place de la révolution » est devenue le symbole d’une jeunesse en mal de liberté. Le peuple a réussi à chasser le dernier ‘Pharaon’, mais si une nouvelle page se tourne sur l’avenir, les égyptiens attentifs aux changements en cours, restent les dignes hérités d’un passé glorieux qu’ils attendent de partager à nouveau avec les visiteurs.
Porte d’entrée principale de l’ Egypte le Caire et ses musées sont à eux seules une motivation de séjour. En premier lieu, le musée égyptien d’Art antique dans lequel repose, entre autre trésor, Toutankhamon. Le musée d’Art islamique quant à lui attend de nouveau ses visiteurs après 7 ans de rénovation. Les Coptes ont aussi leur musée permettant lui-aussi, au travers des ses richesses, de comprendre la diversité culturelle et religieuse du Caire.
Le grand souk de Khan el-Khalili et un incontournable pour flâner dans l’atmosphère du vieux Caire. Mieux vaut prévoir une demie journée pour profiter pleinement des centaines de magasins, des nombreux restaurants, mais aussi des mosquées comme Al-Azhar qui abrite la plus ancienne université du monde encore ouverte.
Bien qu’il y ait plus d’une centaine de pyramides en Egypte, celles de Gizeh restent les plus célèbres et les seules survivantes des Sept Merveilles du monde. Kheops, Khephren et Mykerinus méritent d’être racontées par un des nombreux guides officiels du Caire. Les guides égyptologues habilités rendent le plus souvent la visite fascinante ,inoubliable. Doté d’une grande culture historique, ils connaissent les anecdotes de chacune des 3 pyramides (dans lesquelles ils ne sont pas autorisés à pénétrer avec les touristes). A quelques minutes à pieds toujours sur le plateau de Gizeh, le Sphinx et ses mystères dresse ses 3000 ans et malheureusement il commence à les faire… L’Institut du papyrus en bordure du Caire vous donnera l’occasion de partager la fabrication ancestrale des célèbres œuvres d’art.
Malgré les difficultés, le tourisme est l’une des plus importantes ressources du pays. 14,7 millions d’amoureux d’histoire ont visité le pays en 2010. Le marché européen est de loin le premier avec 11 millions à lui seul. Si l’attirance historique et culturelle était la motivation principale des touristes, la nouvelle Egypte sera empreinte d’échanges et de rencontres. Selon les autorités touristique du pays, on ne viendra plus simplement admirer les Pyramides mais aussi gouter à un certain art de vivre, c’est le vœu de tous les amoureux de l’Egypte en général et du Caire en particulier.
Robert Kassous