- Les monuments parisiens ou comment se faire un torticolis touristique
- Les quartiers de Paris, petits villages aux personnalités bien trempées
- Se déplacer à Paris, cette aventure digne d’une mission spatiale
- Les activités parisiennes qui valent le coup (ou pas)
- Manger à Paris sans vendre un rein
- Vivre des moments parisiens mémorables sans ressembler à un touriste
Ah, Paris ! Cette ville où l’on se sent à la fois minuscule et complètement déboussolé. J’y ai survécu, et croyez-moi, ce n’était pas gagné. Entre les rues qui partent dans tous les sens et les parisiens qui marchent comme s’ils avaient un train à prendre depuis 1832, c’est toute une aventure. Si vous cherchez des expériences à vivre à Paris qui sortent des sentiers battus, je vous comprends. Parce que franchement, qui n’a jamais rêvé de se perdre dans le métro parisien avec une carte qui se déplie comme un parachute?
Les monuments parisiens ou comment se faire un torticolis touristique
La tour Eiffel, cette géante de métal qui nous nargue
Elle est là, elle vous observe. La tour Eiffel, ce grand machin métallique qui vous donne l’impression d’être tout petit. Je l’ai regardée de tous les angles possibles, jusqu’à me faire un torticolis digne d’un match de tennis joué par des escargots. Conseil d’ami : évitez de la prendre en photo en faisant semblant de la tenir avec votre doigt. Ce geste est le signal universel qui dit « je suis touriste, arnaque-moi ».
Le Louvre, ou comment marcher 8 km pour voir Mona Lisa en 6 secondes
J’ai visité le Louvre. Ou plus exactement, j’ai traversé le Louvre en courant pour voir une peinture de la taille d’un calendrier postal. La Joconde, ce petit tableau entouré d’une foule de gens qui lèvent leur téléphone comme dans un concert de rock. Le résultat de ma visite? 12 000 pas au compteur et une photo floue d’un bout de cadre doré.
Les quartiers de Paris, petits villages aux personnalités bien trempées
Montmartre, l’ascension qui te fait regretter ton abonnement de salle de sport
Montmartre, c’est joli, c’est typique, c’est… en hauteur. Très en hauteur. J’ai gravi cette colline comme si j’escaladais l’Everest, haletant devant chaque nouvel escalier. À mi-parcours, j’ai commencé à négocier avec mes mollets. Au sommet, devant le Sacré-Cœur, j’ai promis à mes jambes de ne plus jamais les maltraiter ainsi. Promesse que j’ai tenue pendant environ 18 minutes.
Le Marais, où même les pigeons sont mieux habillés que toi
Dans le Marais, j’ai découvert que mon sens de la mode était aussi développé que le sens de l’orientation d’un hamster. Les gens y sont beaux, tendance, et te regardent avec ce mélange de pitié et d’indifférence quand tu débarques en chaussures de randonnée et sac banane. Même les pigeons semblent plus stylés, je vous jure.
Se déplacer à Paris, cette aventure digne d’une mission spatiale
Le métro parisien, un labyrinthe souterrain peuplé d’étranges créatures
Le métro parisien est une dimension parallèle où la notion de temps et d’espace n’existe plus. J’ai passé plus de temps à chercher la correspondance entre la ligne 4 et la ligne 1 qu’à visiter le musée d’Orsay. Et les panneaux « sortie » sont comme les licornes : tout le monde en parle, mais personne ne les trouve quand on en a besoin.
Marcher dans Paris, ou comment transformer tes pieds en charpie
J’ai marché dans Paris. Beaucoup. Trop. Mes pieds m’ont envoyé une lettre de démission le troisième jour. Quand Google Maps vous dit « 15 minutes à pied », traduisez par « 45 minutes de détours, d’hésitations et de contemplation de façades pour déterminer si oui ou non vous êtes complètement perdu ».
Les activités parisiennes qui valent le coup (ou pas)
À Paris, il y a ces trucs qu’on fait parce qu’on se sent obligé. Comme s’asseoir à la terrasse d’un café et payer 7€ pour un café servi par un garçon qui soupire quand vous demandez du sucre. Mais il y a aussi ces moments magiques : se poser au bord de la Seine avec une baguette et du fromage qui pue, et regarder les bateaux-mouches remplis d’autres touristes qui font exactement ce que vous faisiez la veille.
Manger à Paris sans vendre un rein
Paris, ce n’est pas que des restaurants étoilés avec des portions microscopiques. J’ai trouvé des crêperies où la crêpe déborde de l’assiette et des kebabs aussi gras que réconfortants. Mon astuce? Éviter les restos avec un menu traduit en huit langues et des photos plastifiées des plats.
Vivre des moments parisiens mémorables sans ressembler à un touriste
Le vrai truc à Paris, c’est de s’asseoir sur un banc et d’observer. Observer les parisiens qui marchent comme s’ils avaient inventé la marche. Observer les couples qui s’embrassent comme si demain n’existait pas. Observer les pigeons qui ont une meilleure vie sociale que vous.
Questions existentielles d’un touriste à Paris
Est-ce normal de se perdre 17 fois par jour à Paris?
Oui, c’est même le rite de passage obligatoire. Si vous ne vous êtes pas perdu, vous n’êtes pas vraiment allé à Paris.
Comment demander son chemin sans déclencher un soupir exaspéré?
La technique consiste à commencer par « Excusez-moi de vous déranger » tout en affichant un air contrit qui suggère que vous êtes conscient de l’immense faveur que vous demandez.
Pourquoi les serveurs parisiens me détestent-ils?
Ils ne vous détestent pas personnellement. C’est juste leur façon d’exprimer leur amour pour l’humanité : avec un mépris égalitaire pour tous.
Combien de photos de la tour Eiffel est-il socialement acceptable de prendre?
Le nombre maximum est égal à la patience de vos amis sur Instagram divisée par votre niveau d’enthousiasme touristique.
Si vous partez pour Paris, n’oubliez pas l’essentiel : votre sens de l’humour et des chaussures confortables. Le reste? On improvise, comme les parisiens qui font semblant de savoir où ils vont alors qu’ils sont perdus depuis 1889.