Amateurs de visites touristiques hors des sentiers battus, lassés du Colysée et autres clichés de Rome, il est temps de découvrir la ville éternelle autrement.
La crypte des capucins (Via Vittorio Veneto)
Surnommée « la chapelle d’os », cette crypte comporte 6 salles abritant les dépouilles d’environ 3700 défunts de frères capucins : reliques sacrées de crânes, bassins, tibias, fémurs et autres ossements de religieux sont ainsi exceptionnellement exposées.
Elle a été construite entre 1626 et 1631, sur ordre du pape Urbain VIII, pour son frère Antonio Barberini, membre de l’ordre des capucins. Le cardinal Barberini fit déterrer les corps de milliers de capucins et les fit placer le long des murs de la crypte comme des œuvres d’art symboliques. Cette pratique initie une longue tradition d’exhibition de restes de capucins dans cette crypte.
Les touristes apprécieront également la beauté du reste de l’Eglise Santa-Maria della concezione dei cappuccini.
Les catacombes romaines
Au détour d’une promenade le long de la Via Appia, se trouvent une partie des catacombes de Rome. A partir du IIe siècle, dans un contexte de persécution religieuse, les Chrétiens commencent à y enterrer clandestinement leurs morts.
Les catacombes de Saint-Calixte, l’un des plus grands et des plus importants cimetières souterrains de la ville est la nécropole officielle de l’Eglise de Rome au IIIe siècle. Quelques 500 000 chrétiens y sont ensevelis, dont de nombreux martyrs. Le cœur des catacombes est la crypte des papes, surnommée le petit Vatican.
Les catacombes de Saint-Sébastien, du nom d’un célèbre martyr romain, comprennent une grande variété de tombes chrétiennes et juives, en simple maçonnerie ou richement décorées.
En quittant la Via Appia, on rencontre les catacombes de Domitilla à la Via delle sette chiese. Une des plus ancienne et originale de la ville de par sa basilique souterraine dédiée à des saints martyrs, elle conserve de magnifiques fresques.
Mithrae Barberini, de Santa Prisca, de la basilique San Clemente et des thermes de Caracalla : quatre exemples de temples dédiés au dieu Mithra
« Culte à mystères » né en Asie plus d’un millénaire avant J.-C., cette religion iranienne se développe dans l’Empire Romain du IIe au IVe siècle de notre ère. Elle fait de nombreux adeptes à Rome.
Elle est interdite par Théodose en 391, lorsque le christianisme devient la religion officielle de l’Empire. Les temples de Mithra sont souvent situés dans des lieux souterrains, caves ou grottes…