La Vallée des Singes, parc animalier de primates n°1 en France avec plus de huit-cent naissances depuis sa création, est un paradis perdu.
Ici, hommes et singes vivent en harmonie depuis 25 ans
Sur vingt-deux hectares, trente-quatre espèces de singes s’épanouissent en toute liberté sur des îles arborées et verdoyantes, sans cage ni barrière.
L’objectif de cet environnement créé pour les animaux et pour les visiteurs est le respect des singes qui évoluent dans un espace proche de leur habitat naturel. Les visiteurs, quant à eux, profitent d’une totale immersion avec les primates. Un lieu unique en France par son concept, le seul parc animalier ayant la même approche est le Zoo de Apenheul en Hollande. Gorilles, chimpanzés, bonobos, ouistitis, macaques et bien d’autres espèces se trouvent en contact direct avec les visiteurs. De quoi vivre de véritables rencontres avec le monde sauvage.
A la Vallée des Singes, les visiteurs peuvent même s’improviser soigneur-animalier pendant toute une journée.
Différentes espèces dont le gorille Yaoundé
Contrairement à de nombreux autres parcs de primates en France, spécialisés dans une espèce de singes, la Vallée abrite différentes espèces, dont de magnifiques spécimens de gorilles et bonobos.
Loin des clichés de mâles dominants véhiculé par La Planète des singes et autres films du genre, le gorille est un animal d’une extrême gentillesse. Yaoundé, la mascotte gorille de la Vallée des Singes, en est une vivante illustration malgré son allure imposante (il pèse 200 kg). Plus proche de King-Kong par sa très grande sensibilité, ce mâle joue avec ses douze petits gorilles tel un bon père de famille. Dans son habitat naturel, en Afrique, il est en voie de d’extinction – chassé, menacé par Ebola et les conséquences de la déforestation sur son milieu naturel.
Le seul parc animalier en France à présenter des bonobos
Avec une vingtaine de bonobos, la Vallée des Singes possède le plus grand groupe en captivité au monde. Au niveau européen, seul neuf zoos présentent cette espèce.
La Vallée œuvre ainsi pour la préservation de bonobos venant du Congo, pays dans lequel ils sont en voie de disparition. En favorisant leur reproduction, le parc animalier œuvre pour leur sauvegarde : cette année a été particulièrement riche en heureux évènements. Lukomné, Bembé, Kemba, Yibambé, Kipepeo, cinq bébés bonobos ayant vu le jour au parc en 2022 attendent que les visiteurs viennent les cajoler. Ce chiffre est exceptionnel pour une espèce où les naissances au sein d’un même groupe sont généralement espacées dans le temps, les mères bonobos ayant des petits tous les cinq à six ans en général. Dans la société matriarcale des bonobos, seul le petit mâle pourra rester toute sa vie dans ce « monde perdu ».
Ce parc est tellement accueillant, que même les reporters de France3, TF1 et M6 s’y sont aventurés.