Trafic aérien : quelle performance cet hiver pour la France ?
Cet hiver, ce sont un peu plus de 22 millions de passagers qui ont pris l’avion en France, mais 27% d’entre eux ont dû faire face à des annulations ou des retards de plus de 3H. AirHelp partage son analyse du trafic aérien et rapporte sur la ponctualité entre novembre 2022 et février 2023.
Les petits aéroports ont un taux de perturbation proche des aéroports internationaux
Parmi les 5 aéroports français affichant le taux de ponctualité le plus faible, les aéroports internationaux côtoient de petits aéroports en région. Le score le plus faible a été enregistré par l’aéroport de Grenoble Isère, suivi de Metz-Nancy-Lorraine, où malgré le petit nombre de vols réalisés seulement un trajet sur deux a été à l’heure.
« La situation en France rappelle un point très important : les retards et annulations de vols peuvent concerner chaque passager, qu’il voyage d’un petit aéroport régional ou des Aéroports de Paris. Personne n’est à l’abri, et c’est donc une nécessité de bien protéger ses voyageurs lésés. C’est la mission d’AirHelp, principal acteur d’aide aux passagers aériens, depuis déjà 10 ans ! » rappelle Tomasz Pawliszyn, CEO.
Les itinéraires les plus impactés par les retards
Les vols enregistrant le plus de retard sont tous au départ de Charles de Gaulle, avec des scores extrêmement mauvais pour les destinations de Douala, Taiwan Taoyuan et Bamako Airport. Dans le top 5 des itinéraires sur lesquels les passagers ont subi le plus de retard cet hiver :
Problèmes de vols : les droits des passagers
Le montant de l’indemnisation est calculé en fonction de la durée du vol. La demande d’indemnisation légitime dépend de la durée réelle du retard au point d’arrivée ainsi que de la raison de l’annulation ou du retard du vol. Les passagers concernés peuvent faire valoir leur demande d’indemnisation rétroactivement, jusqu’à trois ans après la date de leur vol.
Des circonstances exceptionnelles telles que des conditions météorologiques extrêmes ou des urgences médicales peuvent avoir pour effet d’exempter la compagnie aérienne exploitante de l’obligation d’indemnisation.