Il est vrai que faire un long voyage à coté d’un enfant qui pleure toutes les cinq minutes n’est pas une aubaine. Certaines compagnies adoptent des zones sans enfants de moins de 12 ans.
Tout le monde n’est pas d’accord. L’auteur de l’article rassure les lecteurs en indiquant avoir eu des enfants qui ont voyagé en avion avec lui. Mais par chance, ils ont toujours été tranquilles …
La low-cost Scoot avait lancé en 2013 une zone silencieuse
Scoot est la compagnies aérienne à bas coûts qui est filiale de Singapore Airlines. Elle est spécialisée dans les vols moyennes et longues distances. Elle renforce la décision qu’elle avait prise en 2013 en créant «Scoot in Silence». On empêche les enfants de moins de 12 ans de siéger dans ces zones réservées. C’est l’occasion de faire payer un supplément à ceux qui veulent dormir tranquillement en classe économique. AirAsia aurait également sur certains axes des zones sans enfants.
La low-cost indienne Indigo emboîte le pas
IndiGo vient d’annoncer la création de zones calmes sans jeunes enfants. La zone en question est donc interdite au moins de 12 ans sur huit rangées de sièges. IndiGo est la première grande compagnie aérienne indienne à prendre cette décision.
Les passagers seraient nombreux à accepter de payer un supplément
Dans une enquête, 35% des passagers seraient prêts à payer un supplément pour voyager dans une zone de l’avion sans enfants. Certains clients précisent que cette politique permet à des hommes ou femmes d’affaires de faire leur travail en vol ou de faire une sieste bien méritée.
D’autres pensent que la politique est discriminatoire.
Des parents estiment qu’il s’agit d’une politique discriminatoire à l’égard des familles. Mais la crainte est surtout de voir d’autres transporteurs entreprendre la même politique. Des parents furieux ont fustigé la décision d’une compagnie aérienne à introduire des zones sans enfants sur des vols.
Des compagnies anglo-saxonnes ont créé des zones «famille»
Virgin et British Airways auraient créé des zones où les enfants sont interdits. Ces compagnies donnent le label «famille» à ces zones. Pour se défendre British Airways a ajouté que les parents avec enfants montent prioritairement à bord et que les jeunes sont les premiers servis avec des repas en vol. Il faut signaler qu’actuellement aucun transporteur américain a procédé à ce type d’aménagement.
En fait pour les « low-cost », c’est une nouvelle occasion de faire payer un supplément aux passagers intéressés par ces zones dites silencieuses.
Serge Fabre