Location de courtes durées, un cadre législatif de plus en plus stricte dès 2019
Les députés ont adopté, dans le cadre du projet de budget 2019, un amendement qui vise à sanctionner les propriétaires et les sites d’hébergement en cas de retard dans la déclaration d’une location ou de non-collecte de la taxe de séjour. Ces sanctions viennent s’ajouter aux amendes déjà prévues par la loi logement qui sera bientôt promulguée. Elle prévoit déjà d’infliger des amendes de 5 à 10.000 euros aux propriétaires n’enregistrant pas leur logement auprès des communes qui l’exigent, ou ne transmettant pas le décompte du nombre de jours de location d’un meublé – limité à 120 jours par an.
C’est tout un écosystème qui est visé et particulièrement les conciergeries.
En effet, face à ces nouvelles législations ces acteurs historiques de l’offre Airbnb doivent réadapter leur modèle et apporter un service encore plus transparent. WeHost, le service de conciergerie Airbnb fait partie des pionniers français du secteur. L’entreprise qui depuis son lancement a géré plus de 10 000 arrivées sur l’hexagone souhaite suite à cette annonce continuer à faciliter les démarches des propriétaires et accentue l’accompagnement de ces derniers en les informant sur la législation pour qu’ils bénéficient d’Airbnb dans le respect de la nouvelle législation qui va entrer en vigueur.
N’oublions pas que si la conciergerie Airbnb a vu le jour c’est pour répondre à la demande des hôtes toujours plus nombreux. Ils sont plus de 300 000 pour accueillir les plus de 8 millions de voyageurs qui investissent les 400 000 logements proposés par la plate-forme en France. Depuis son émergence, l’impact de la plateforme de location saisonnière sur l’activité touristique en France n’est plus à démontrer. Elle représente aujourd’hui un des piliers économique du secteur qui va voir son activité impactée par un cadre législatif jugé plus stricte.