Tourisme : Après l’allocution du premier Ministre Edouard Philippe, l’ hôtellerie tourisme tante de sauver leur saison avant de se repenser totalement.
Cette crise du Coronavirus, par son ampleur et sa violence nous montre notre vulnérabilité et des limites, celles de la mondialisation, l’hégémonie des énergies fossiles comme de la finance, sans oublier la surconsommation. En paralysant les chaînes de production de Chine puis de la planète entière, cette crise sanitaire a révélé les défauts et absurdités de notre système mondialisé. La très (trop) forte dépendance actuelle de nos économies à l’étranger en général, et en Chine en particulier, sur des produits de première nécessité vont nécessairement obliger nos politiques et acteurs économiques à réfléchir à plus de souveraineté, notamment industrielle. Mais parmi les industries, le tourisme qui pourtant ne se délocalisent pas, et une victime collatérale du Covid19.
l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) vient d‘annoncer que le nombre des touristes pourrait reculer de 60 à 80% en 2020 à cause de la pandémie du Covid19, c’est de loin la crise la plus grave à laquelle le tourisme international ait été confronté depuis le début des relevés de l’OMT en 1950. Le secteur touristique mondial enregistre des pertes de 80 milliards de dollars (74 milliards d’euros) sur les trois premiers mois de l’année. En prévisions, les pertes financières pourraient grimper au total de 910 milliards de dollars (843 milliards d’euros) à 1.200 milliards de dollars (1.111 milliards d’euros).
Coté social, cette crise sans précédent fait craindre une perte d’emplois sur 100 à 120 millions dans le secteur tourisme mondial, sans compter les emplois indirects (saisonniers).
Bien évidemment l’impact variera selon les différentes régions du monde. Du confinement, au déconfinement, les espoirs de ré-ouverture des frontières posent de nouvelles questions : reviendra-t-on dans « l’ancien monde » ou allons-nous vers un monde plus responsable ?
A dire vrai, l’état du secteur aérien, à qui le ciel est tombé sur sa tête en mars 2020, se retrouve face à une quadrature de cercle : Moins de vols (compagnies), moins d’avions = Voyages plus cher, face à ce dilemme, les clients vont-ils vouloir suivre ?
Ce qui est sûr, c’est qu’actuellement les théories de toutes sortes vont bon train destruction créatrice de Schumpeter ou cygnes noir de Taleb, sans compter les nécessaires réalités environnementales. Comme toujours, le temps et l’intelligence, de plus en plus collective, feront leur œuvre.
En attendant les réouvertures de frontières internationales et, puisque pour la France «Les Nouvelles sont bonnes » comme l’a signalé le premier Ministre Edouard Philippe, voilà donc une bonne occasion de (re) découvrir l’hexagone et à plus de 100 Kilomètres en attendant le reste du monde.
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