L’Arménie célèbre la réouverture de la cathédrale Sainte-Etchmiadzin, un joyau architectural inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO
La destination Arménie est heureuse d’annoncer la réouverture officielle de la Cathédrale Sainte-Etchmiadzin, l’un des monuments religieux les plus emblématiques du pays. Après un vaste projet de restauration, la cathédrale accueille à nouveau les visiteurs, marquant une étape importante dans la préservation du patrimoine religieux et culturel arménien. Cette réouverture résonne avec l’inscription de plusieurs monuments arméniens au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, mettant en valeur l’histoire riche du pays et son engagement envers la conservation de ses trésors culturels.
La Cathédrale Sainte-Etchmiadzin : Pilier du christianisme arménien
Située à seulement 30 minutes d’Erevan, la Cathédrale de Sainte-Etchmiadzine est un épicentre spirituel arménien et un lieu incontournable pour comprendre le chemin de l’Arménie vers la foi chrétienne.
Considérée comme la principale église de tous les Arméniens, cette cathédrale emblématique, qui a fait l’objet d’importants travaux de rénovation pour préserver son riche patrimoine, raconte l’histoire de la première nation à avoir adopté le christianisme comme religion d’Etat. Les visiteurs peuvent y découvrir ses trésors architecturaux, des fresques religieuses, des décorations remarquables, ainsi que des reliques sacrées conservées dans le musée du Trésor.
Saint-Etchmiadzine a servi de siège spirituel depuis le IVe siècle, après la conversion au christianisme du roi Tiridate III sous l’influence de saint Grégoire l’Illuminateur en 301 apr. J.-C.
Selon l’historien arménien Agathangelos, peu après cette conversion historique, saint Grégoire aurait eu une vision du Christ descendant et frappant le sol avec un marteau d’or, désignant ainsi l’endroit où la cathédrale devait être érigée. C’est de cette vision que provient le nom « Etchmiadzine », signifiant littéralement « là où le Fils unique est descendu ».
Monuments UNESCO en Arménie : Un témoignage de l’histoire vivante
En parallèle de la réouverture de la cathédrale, l’Arménie valorise son incroyable héritage culturel, en mettant en avant ses sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO :
- Monastères de Haghpat et Sanahin : Ces monastères médiévaux situés au nord-est de l’Arménie, dans la région de Lori, sont des exemples remarquables de l’architecture religieuse arménienne, témoignant du rayonnement culturel du pays au Moyen Âge. Bâtis à l’époque de la prospérité de la dynastie Kiurikian (Xe – XIIIe siècles), ils étaient d’importants centres éducatifs. Sanahin était réputé pour son école d’enluminure et de calligraphie.
- Cathédrale et les églises d’Etchmiadzine et le site archéologique de Zvartnots : Le site archéologique de Zvartnots, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, renferme les vestiges d’une cathédrale du VIIe siècle, construite par Nerses III. Influencée par l’art romain et hellénique, cette structure circulaire à plusieurs niveaux fut détruite par un séisme au Xe siècle. Aujourd’hui, ses ruines et un musée sur place offrent un aperçu de son histoire et de l’art arménien ancien.
- Le Monastère de Geghard et la vallée de la Haute-Azat : En partie creusé dans la roche, ce monastère est un chef-d’œuvre architectural entouré de paysages montagneux époustouflants. Son histoire et sa spiritualité attirent chaque année des milliers de visiteurs.
L’Arménie : Une destination culturelle incontournable
Avec la réouverture de la Cathédrale Sainte-Etchmiadzin et la richesse de ses monuments classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, l’Arménie est une destination incontournable pour les voyageurs en quête d’histoire et de spiritualité.
Par ailleurs, le pays s’est vu inscrire en 2023 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité sa tradition de la forge. C’est-à-dire la création et la réparation d’objets en fer, fait partie intégrante de l’identité culturelle de Gyumri, en Arménie, depuis des siècles.
Bien que cette pratique ait presque disparu au milieu du XXe siècle, elle perdure à Gyumri où les habitants préservent et fabriquent encore des objets forgés.
Parmi cette liste figurent aussi le lavash, un pain plat emblématique cuit dans des fours en terre, le tonir, qui symbolise la convivialité et la transmission des savoir-faire artisanaux entre générations. La danse collective kochari, avec ses pas énergiques incarne aussi l’esprit de communauté et de solidarité arménienne. Au total ce sont 8 pratiques et traditions, inscrites sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, témoignent d’une culture profondément enracinée dans l’histoire et le quotidien de son peuple. Elles perpétuent un héritage vivant, reliant les générations et enrichissant le patrimoine mondial.