L’Armada Rouen 2023 Les premiers navires annoncés et plein d’autres réjouissances…
A J-365, L’Armada lance le compte-à-rebours d’une organisation gigantesque pour une manifestation unique au Monde. L’annonce, toujours très attendue, des premières signatures de navires a également été l’occasion de rappeler l’ancrage festif et populaire souhaité pour l’édition 2023. Le rapprochement du public vers les enjeux de protection des océans et de la culture prend déjà forme…
Le 8 juin 2022, soit exactement un an avant le début de l’Armada 2023, lors d’une conférence de presse à bord du Dar Mlodziezy, l’un des plus grands voiliers-écoles du monde, Jean-Paul Rivière, le président de l’Armada a dévoilé les noms des 14 premiers grands voiliers qui ont confirmé leur présence pour la manifestation. Au total, ils devraient être une cinquantaine et seront tous visitables gratuitement du 8 au 18 juin 2023 par les 6 millions de visiteurs attendus pour ce plus grand rassemblement mondial de grands voiliers. « Nous sommes dans les temps » s’est-il réjoui, d’autant que « parmi ces navires signés, plusieurs sont particulièrement engagés auprès des jeunes dans la protection des océans, rejoignant ainsi les engagements et la philosophie de L’Armada Rouen 2023 ».
Le 8 juin est également la Journée Mondiale de l’Océan et cette année, en écho à ses engagements, L’Armada avec son nouveau partenaire l’Institut de l’Océan de l’Alliance Sorbonne Université – premier institut de recherche pour les sciences marines en Europe, organisait quatre conférences scientifiques dans le cadre des premières « Rencontres de la Seine et de l’eau » de la Métropole Rouen-Normandie. Objectifs : rappeler l’importance de la Seine estuarienne dans le cycle naturel de l’eau, comprendre les enjeux actuels liés aux océans (changement climatique, protection des espèces, géopolitique) et aider à la compréhension des nouveaux programmes pédagogiques destinés aux scolaires du premier et du second degré.
Michel Bussi, parrain de la manifestation, a annoncé le lancement de deux initiatives destinées à valoriser la culture au sein de ce rassemblement populaire :
Un concours de nouvelles auprès des jeunes. Élèves du primaire, collégiens, lycéens et étudiants seront invités à écrire la suite des premières lignes rédigées par le célèbre auteur et qui auront bien sûr un rapport avec l’Armada. A la clé : de nombreux prix et le début d’une notoriété…
Un appel à projets pour les spectacles vivants et arts de la rue. Les troupes sélectionnées animeront les quais et les espaces publics de leurs créations sur les thèmes de la mer et de l’histoire de Rouen.
Bientôt visible sur de nombreux panneaux, partout en France, l’affiche officielle a été dévoilée. C’est un jury composé uniquement de jeunes qui en a fait le choix.
Les navires confirmés :
Atlantis (NL) :
D’abord bateau-phare et navire de fret, il a été transformé en voilier de croisière en 1984. Il dispose d’un grand nombre de cabines luxueuses, et d’une surface de pont qui se prête à l’accueil de réception.
L’Atyla (VUT) :
Navire construit en 1984 par un espagnol dont le projet était de construire une goélette de façon traditionnelle, selon les plans du 19e siècle. Exploité aujourd’hui par une fondation qui propose des croisières écoresponsables en connexion avec la nature, à destination de jeunes pour les sensibiliser à la protection des océans et de la planète. Avec un équipage espagnol, il bat pavillon Vanuatu.
Le Belem (FR) :
Ce navire-école est emblématique des rassemblements maritimes. En un peu plus de 100 ans, il a déjà vécu 5 vies et changé 3 fois de nationalité. Il fut tour à tour navire marchand sous pavillon français, yacht anglais de luxe, puis navire-école italien avant de retrouver aujourd’hui son pavillon français.
Le Dar Mlodziezy (PL) :
Ce navire-école de la marine polonaise, construit en 1981 dans les chantiers navals de Gdansk et dont le nom signifie « Don de la jeunesse », présente une poupe carrée, ornée de sabords de chasse et de galion. Un mélange de tradition et de modernité, de 109 mètres de long, qui embarque plus de 130 cadets et peut filer jusqu’à 16 noeuds sous voiles.
L’Etoile du Roy (FR) :
Réplique d’une frégate corsaire de 1745. Véritable star de cinéma, ce bateau a accueilli de nombreux tournages de films et la fameuse série télévisée britannique Hornblower.
L’Etoile Molène (FR) :
Pavillon français emblématique de Saint-Malo. Ce Dundee thonier, fut construit à l’origine pour la pêche au thon dans le golfe de Gascogne et le chalutage en mer d’Irlande.
Le Français (FR) :
Ce navire, baptisé du nom du commandant Charcot, célèbre explorateur polaire de la fin du 19e – début 20e siècle, hébergea L’école des pôles.
Le Marité (FR) :
Le plus vieux grand voilier en bois de la flotte française et dernier terra-neuva tricolore. Il fêtera en 2023 son 100e anniversaire. Il possède treize voiles et trois mats d’un poids d’une tonne, surmonté d’un mât de flèche de onze mètres
Le Morgenster (NL) :
Navire à la coque acier construit en 1919 et armé à la pêche. Depuis sa grande restauration en 2008, il est dédié aux activités de voiles éducatives.
Le Santa Maria Manuela (PT) :
D’abord armé à la pêche, ce navire a fait partie de la White Fleat, ces 3 grands voiliers portugais des années 1930, dédiés à la pêche à la morue. Peint en blanc, il était ainsi repérable et fut préservé des attaques allemandes selon un accord entre belligérants pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Tenacious (UK) :
Appartenant à une fondation anglaise, ce navire est dédié à faire naviguer les personnes en situation de handicap. Ses aménagements spécifiques pour permettre l’accueil de nombreuses formes de handicap
(cécité, surdité, mobilité…) en font un bateau exceptionnel et unique au monde. C’est l’un des plus grands voiliers en bois naviguant.
Le Thalassa (NL) :
Ce navire, relativement récent, était à l’origine dédié à la pêche. Il a été transformé en voilier de croisière avec des intérieurs très confortables, une ambiance pub, entre cuir et vernis.
La Recouvrance (FR) :
Le navire-ambassadeur de la ville de Brest, qui célèbrera en 2022 ses 30 ans. Cette réplique d’un aviso du début du 19e siècle bat pavillon français.
Le Statsraad Lehmkuhl (NO) :
Ce trois-mâts barque reviendra tout juste en juin 2023 d’une mission de deux ans « One Ocean expedition», dans le cadre du programme « Decade of Ocean science for sustainable development ».
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