Le domaine du Montcel, une nouvelle adresse quatre étoiles qui célèbre l’art décoratif à la française
Le mois de janvier 2024 signera la renaissance du domaine du Montcel en hôtel haut de gamme, le Dolce by Wyndham Versailles. Une ode au raffinement français et à son art de vivre dont les touches subtiles se retrouveront partout dans l’établissement. Tour d’horizon décoratif.
C’est à deux pas de Paris, plus précisément à Jouy-en-Josas, que s’apprête à renaitre un des joyaux du patrimoine français : le Domaine du Montcel. Lieu emblématique connu pour avoir accueilli la Fondation Cartier dans les années 80, et fief de la famille Oberkampf au XIXème siècle, il accueillera désormais un hôtel haut de gamme de 178 hébergements répartis en chambres, suites et appartements.
Ce nouveau souffle est avant tout porté par un projet de rénovation ambitieux, faisant hommage aux années traversées par le domaine, à ses anciennes vies, aux futures à venir, grâce à une décoration raffinée ponctuée de clins d’œil artistiques et historiques.
Un domaine sur les terres de la Toile de Jouy
Au Dolce by Wyndham Versailles la décoration harmonise habilement le charme traditionnel français avec des éléments contemporains. Des motifs emblématiques tels que la Toile de Jouy sont intégrés aux côtés d’œuvres d’art signées d’artistes de renom.
Les chambres et les suites sont particulièrement soignées, associant des tissus luxueux, des meubles élégants et des touches subtiles de couleurs. Cette combinaison crée une atmosphère à la fois intemporelle et élégante qui assure aux clients une sensation de chez-soi dès leur arrivée.
C’est d’ailleurs sur les terres du Domaine du Montcel, en 1760 à Jouy-en-Josas, que Christophe-Philippe Oberkampf fonde une manufacture de toiles imprimées, la Toile de Jouy, marquant ainsi le début d’une histoire fascinante.
Rapidement, les toiles ont acquis une renommée internationale, captivant la Cour du roi qui reconnut la qualité et la beauté de ces motifs. Aujourd’hui, la Toile de Jouy est utilisée dans la décoration d’intérieur et la mode, évoquant le charme distinctif du style français. Témoin de l’élégance et du savoir-faire, elle incarne le prestigieux héritage de la France qui inspire les équipes de décoration de l’hôtel Dolce by Wyndham Versailles.
Jean-Baptiste Camille Corot pour l’inspiration
Toujours dans l’optique de s’inspirer de l’histoire locale et des artistes qui l’ont traversée, le Dolce by Wyndham Versailles a puisé sa créativité dans les œuvres de Corot. Jean-Baptiste Camille Corot était un artiste de premier plan du mouvement de l’école de Barbizon, un groupe de peintres français du XIXe siècle axé sur la représentation réaliste de la nature.
Corot a souvent choisi de peindre les paysages verdoyants de la vallée de la Bièvre, qui englobe le domaine du Montcel. Ses toiles, qui capturaient les charmes pittoresques de cette région, ont grandement contribué à la renommée de ce paysage bucolique.
En conséquence, le domaine du Montcel est intrinsèquement lié à l’héritage artistique de Jean-Baptiste Camille Corot, qui a joué un rôle majeur dans la mise en valeur de la beauté de cette vallée. C’est pour cette raison que la décoration des hébergements du Dolce by Wyndham Versailles s’est inspirée de son art. Un bel hommage à son influence significative dans la préservation et la célébration du paysage naturel qui entoure le domaine.
L’art omniprésent au Domaine du Montcel
Héritage de la présence de la Fondation Cartier, et du mécène et amateur d’art Jean Hamon avant cela, le Domaine du Montcel abrite dans son parc plusieurs œuvres d’art témoins de cette époque.
La plus marquante est l’une des œuvres monumentales les plus importantes du parc du domaine, « Long Term Parking » de l’artiste, sculpteur et plasticien français Arman. Cette sculpture a été réalisée en 1982 et se présente comme une composition saisissante de voitures empilées les unes sur les autres, dénonçant la surconsommation.
Un peu plus loin dans le parc se trouve l’œuvre impressionnante « Hommage à Eiffel » de César (1984-1989). La sculpture imposante de 18 mètres de haut est réalisée en utilisant des poutrelles provenant de l’allègement de la Tour Eiffel, incluant des fragments d’un escalier démonté lors des travaux. Ces matériaux, rassemblés dans un enchevêtrement donnent vie à une œuvre d’art saisissante.
Au Domaine du Montcel, l’art se manifeste aussi par l’architecture intérieure exceptionnelle conçue par l’équipe de Flamant Interior Design (FID). En collaboration avec des artistes contemporains de renom, FID a métamorphosé chaque coin de ce lieu en un espace d’expression artistique.
L’Agamographe qui trône à l’accueil du Spa du Montcel Sothys, une création captivante signée Elodie Lefevre, avec ses couleurs douces et ses dessins historiques et floraux, toujours dans cette idée de fusion entre l’ancien et du contemporain.
D’autre part, les œuvres murales qui ornent l’escalier, la salle de bal, ainsi que les ascenseurs duplex du Montcel, conçues par l’artiste visionnaire Michaël Cailloux, transforment les espaces de passage en véritables galeries d’art. L’artiste s’est inspiré du jardin à l’anglaise et ses formes irrégulières, mêlant à l’histoire des lieux et de la toile de Jouy, sa propre touche de modernité.
Si l’art fait aujourd’hui partie intégrante du domaine de Montcel, il a d’abord pris racine dans son histoire fascinante, et a contribué à lui façonner une identité artistique unique.
Deux exemples notables sont la performance intitulée « Le Déjeuner sous l’herbe » de l’artiste Daniel Spoerri, réalisée en 1983 ou encore la Fondation Cartier pour l’art contemporain qui avait ouvert ses portes au Domaine du Montcel de 1984 à 1993, ayant joué un rôle actif dans la dynamisation de la scène artistique locale.