A l’aune du changement climatique, la situation hydrogéologique du territoire ne semble pas rassurante.
Dans son rapport du 13 avril 2023 sur l’état des nappes d’eau, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) annonce que 75% des nappes phréatiques ont un niveau inférieur aux normales mensuelles. Quelles sont les solutions pour éviter une crise de l’eau dans les années à venir ?
Le déficite des nappes phréatiques survient à la suite de plusieurs semaines consécutives sans pluie efficace et à l’insuffisance des précipitations de mars.
Cette situation rappelle évidemment la sécheresse de l’été 2022 qui demeure l’une des plus sévères ayant affectée la France depuis une cinquantaine d’années au moins. En 2022, l’évaluation du niveau des nappes donnait un signal moins alarmant au début du printemps. Mais dès le moins de mars, les indicateurs affichaient un pourcentage inférieur à 58% des moyennes annuelles constatées.
Ces nouveaux paramètres mettent en perspective les risques pour cette année 2023 si la météo venait à être aussi défavorable que l’année dernière.
Les premières prévisions de météo France pour avril, mai et juin 2023 ne privilégient aucun scénario pour la température comme pour les précipitations, la situation reste donc incertaine pour l’instant.
Le pays subit des sécheresses tous les ans depuis 2018 (à l’exception de 2021), et les prévisions climatiques tendent à indiquer que de tels épisodes extrêmes pourraient être beaucoup plus fréquents d’ici la fin du siècle.
Face à ce risque grandissant, la vulnérabilité de nos systèmes de gestion de l’eau est inquiétante. En effet, un rapport interministériel publié le 12 avril 2023 qui propose un retour d’expérience sur la gestion de l’eau lors de la sécheresse de 2022, constate la fragilité à la fois des communes dont certaines ont dû mettre en place des mesures exceptionnelles pour subvenir aux besoins de leurs habitants, mais aussi du secteur de l’agriculture et de la production d’énergie qui ont subis des pertes de rendements conséquentes.
Il est donc impératif de s’adapter au plus vite pour développer une résilience durable face à ces dangers. Le rapport propose 18 recommandations pour améliorer la gestion de l’eau, l’une des plus marquantes étant celle appelant à des plans de sobriété. En effet le rapport souligne que sans un effort global de réductions des consommations d’eau dans la durée, il ne sera pas possible de subvenir aux besoins de toutes les filières sans mettre en danger le grand cycle de l’eau.
C’est précisément pour répondre à cet aspect du défi majeur de la gestion de la ressource en eau qu’EGM a développé Econom’O, un système de contrôle automatique de l’irrigation. La solution intègre l’installation de plusieurs types de capteurs connectés, qui permettent de suivre précisément et en temps réel la consommation d’eau globale ou par secteurs mais également l’état des sols des espaces verts et terrains sportifs. L’élément phare de cette installation dévoile un capteur d’humidité du sol hautement performant. Couplé aux prévisions météos locales, ce système ingénieux rend possible la prévision des quantités d’eau à irriguer dans les prochains jours.
Ces quantités d’eau irriguées optimales prédites sont ensuite automatiquement appliqués grâce à une vanne de contrôle qui limite l’apport d’eau par défaut. Econom’O permet donc d’avoir une vision globale des consommations d’eau et de gérer idéalement l’irrigation des espaces verts et terrains sportifs, en économisant toute l’eau qu’il est possible d’économiser sans nuire au sol et aux plantes, et cela de façon automatisée et demandant un minimum de suivi.
La solution a été testée et prouvée fonctionnelle au sein d’une grande ville des alpes maritimes, elle est adaptée et adaptable à toute commune souhaitant réduire l’impact lié à sa consommation d’eau ainsi que le coût important qui en découle. En moyenne, il s’agit d’une économie de 80 000 € par an.
En plus, les agences de l’eau soutiennent les entreprises et les collectivités qui permettent de préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques.