Barmes de l’Ours : de l’art contemporain de très de haut niveau au pied des montagnes et des pistes
Après une belle journée de ski ou une simple ballade en haute montagne, les poumons plein d’air pur, on se sent léger, revigoré, et peut être plus ouvert au monde qu’après une dure journée de travail. N’est ce pas le bon moment pour se connecter à l’art ? A l’art contemporain en particulier, celui qui justement, nous parlent du monde qui nous entoure, mais autrement.
C’est désormais possible au relais et château des Barmes de l’ours à Val d’Isère .
Jouxtant le hall d’entrée , ou tout rappelle la montage, ses anfractuosités, ses mélèzes et ses névés , Delphine André la propriétaire des lieux a décidé d’ouvrir une galerie. Ou plutôt de prêter un espace au galeristes pour qu’ils y exposent leurs artistes.
Et les choses n’ont pas été faites à moitié puisque que c’est Jérôme Neutres , président de la réunions des musées nationaux (RNM) et curateur d’expositions internationales qui est chargé de la programmation .
Pour ouvrir le bal, il a choisi les œuvres de la plasticienne Corine Borgnet et plus spécialement ses sculptures à base d’os de volailles. Une artiste remarquée à la dernière édition d’Art Paris, exposée dans le monde enter, et qui vient de faire son entrée dans les collections permanentes du musée de la chasse et de la nature à Paris. Bref du très haut niveau .
Et c’est ce qui a séduit la galeriste , flattée que son artiste soit choisie pour l’exposition inaugurale « j’ai trouvé que c’était courageux de la part de Delphine André ( propriétaire du lieu ), car c’est du pur mécénat, son seul intérêt est de faire voir à ses clients des artistes de grande renommée, au cœur même de l’hôtel « reconnaît la galeriste Hélianthe Bourdeaux-Maurin.
D’ailleurs en guise de remerciements son artiste a travaillé d’arrache pied pour cette exposition . Toutes les œuvres présentées sont originales. Produites pour le lieu, et en rapport avec le lieu, Comme cette pile d’assiettes en équilibre, calculée à la hauteur même de la pièce, et qui restera définitivement sur place, à l’entrée du restaurant gastronomique.
Car l’idée de cette galerie, c’est aussi de faire converser 2 artistes. Celui, invité chaque année dans la galerie et celui, en place, en cuisine, et qui participe grandement à la réputation des Barmes de l’ours ; le chef étoile Antoine Gras . Tous les artistes qui exposeront ici, vont dialoguer avec lui .
C’est bien sûr le cas de Corine Borgnet, avec ces os de volailles, dont certains ont été choisi par Antoine Gras, à la rôtisserie, l’un des restaurants de l’hôtel. Comme l’explique la directrice des Barmes de l’ours, Valérie Beranger, au voyageurs intéressés ; < Pour preuve , dans l’exposition , l’artiste a placé quelques clin d’oeuil directs à l’hôtel, à ces restaurants et la montagne. Comme ces phrases écrites en os ; << rôtisserie mon amour>> ou encore <> avec bien sûr, des os de … caille ! Les bouquets qui ornent tout l’hôtel, deviennent ici des sculptures d’os singulières.
Des œuvres étranges et fascinantes qui seront présentées à la galerie H à Paris en décembre 2023.
Paris, qui pour une fois, passera après Val d’idère, et les Barmes de l’ours !
Texte Sylviane Montet