La Mégalopole d’Istanbul avec ses 14 millions d’habitants, à cheval entre Occident et Orient s’étire d’Est en Ouest sur plus de 70km. Séparée par le détroit du Bosphore, long de 42 km, la partie Anatolienne (Asie) fait face à la partie Rouméliote (Europe).
« Sous les fenêtres de Pierre Loti »
Axe de vie et de transit entre Russie et Méditerranée, le Bosphore, au coeur de cette ville, relie la Mer Noire à la Mer Egée, en passant par le détroit des Dardanelles et la Mer de Marmara également. Ville multiculturelle, historique, fascinante et envoûtante, Istanbul (ex Byzance, et ex Constantinople) engrange autant de superlatifs que de paradoxes.
Tantôt bruyante et polluée, charmeuse et romantique, fondamentaliste et libertaire, Istanbul est un laboratoire social à ciel ouvert, qui traite ses maux avec autant d’excès, que de passion, mais qui jamais ne lasse ou ne laisse le voyageur indifférent.
Ainsi, dans le quartier ultra religieux, mais tranquille de Beyup, là où Pierre Loti** vécut un temps, en haut de la Corne d’Or*, l’hôtel Mövenpick Golden Horn, situé en aplomb de l’estuaire du même nom, est un condensé de ce que l’âme d’Istanbul peut offrir à tout moment : un chaleureux accueil Oriental et un service amical et stylé.
C’est un boutique hôtel contemporain, très récent, car ouvert au Printemps 2015, suffisamment spacieux pour s’y sentir à l’aise et suffisamment intime pour y être connu et reconnu en tant qu’hôte, même de passage. L’architecture de ce bâtiment, de huit étages seulement, est sobre, mariant harmonieusement, les baies vitrées ouvertes sur la ville, l’ossature chic en acier, combinée à de la pierre de taille et du marbre. Chic, mais pas ostentatoire, feutré, mais pas trop chargé, classe, mais convivial à souhait. Un hôtel qui sait conjuguer clientèle affaires de passage, famille en visite stanbouliote et groupes en circuit.
Avec ses 136 chambres, au confort high-tech, tout a été pensé et équipé pour le bien être de chacun des hôtes clients.
De l’air conditionné, au wifi dans toutes les chambres, en passant par le bureau équipé, le mini bar et le choix de thés ou cafés à se faire dans une vraie théière et une vraie cafetière , l’hôtel a pensé à tout . Même à la taille des coffres forts individuels dans chaque chambre, qui peuvent abriter un ordinateur portable.
Quant à la salle de bain, elle fait quasiment la même taille que la chambre, et propose douche et bain, derrière une grande baie vitrée qui s’ouvre intimement sur votre chambre, et jouit donc de la lumière naturelle, dans l’axe de votre fenêtre, mais sans vis à vis.
Pas de vis à vis non plus pour la suite Golden Horn (Corne d’Or) qui dispose d’une terrasse équipée d’un jacuzzi et de deux balcons à la vue imprenable.
N’oublions pas la salle de bal ou de mariage c’est selon, située au sommet de l’hôtel et qui dispose de terrasses dominant la ville des deux côtés, et enfin, le Spa Serenity en sous sol, équipé d’un bain turc (un must dans ce pays) et aussi d’un sauna et d’une zone de relaxation après massages.
Côté assiette maintenant, tout commence par le petit déjeuner buffet, où là aussi l’Orient rencontre l’Occident avec un choix allant de soupes Asiatiques jusqu’à « l’English Breakfast » sans oublier les fruits et yaourts bio et la farandole de confitures et yaourts frais aux fruits du pays. La Turquie étant très riche en arbres fruitiers et fruits en général.
Le soir venu, les hôtes apprécient la créativité du Restaurant grill Pruwa Swiss, qui avec ses 186 couverts, dont 40 en terrasse, propose une cuisine méditerranéenne, avec ici ou là, des spécialités Suisses (l’origine du Groupe hôtelier) et aussi des mézzé (hors d’œuvre) à la Turc. La fameuse bière du pays, appelée Efes, disputera la vedette à des vins turcs dans les verres. Des vins produits dans la partie Européenne, et qui progressent rapidement en qualité et finesse.
Une soirée au Corne d’Or ne saurait se terminer sans un dernier ‘Drink’ au Lobby Lounge & Bar, où Yagmur la barmaid, sait communiquer dans bien des langues, tout en composant et maîtrisant à la perfection ses cocktails du jour, pendant qu’un pianiste joue des standards pour le plus grand bien être des oreilles des hôtes.
L’accueil, est ici dans la grande tradition Orientale, chaleureux et personnalisé, avec au Mövenpick Golden Horn d’Istanbul, ce je ne sais quoi de précision suisse qui frise la perfection sans jamais céder au vouloir seulement paraître.
© Richard BAYON.
Mövenpick Hotel Istanbul Golden Horn
Silahtarağa Caddesi, No. 87 |
34050 Eyüp,Istanbul |
Turkey
http://www.movenpick.com/en/europe/turkey/istanbul/istanbul-golden-horn/overview/
* La Corne d’Or à Istanbul :
C’est un estuaire long de 7,5km ou se jettent deux rivières.
Avec 750m de largeur maximale, c’est un port naturel qui s’enfonce dans la ville où seuls trois ponts impressionnants l’enjambent. Siège naval autrefois sous l’Empire Byzantin, la Corne d’Or protégeait son accès par « la Grande Chaîne » tendue entre la Tour Galata (Megalos Pyrgos en Grec) d’un côté et les quais de Eminonu de l’autre côté. Ce qui ne l’empêcha pas de voir arriver moult envahisseurs à différentes époques, des envahisseurs qui contournaient la chaîne. A signaler aussi des Parcs et Jardins sur ses deux rives.
** Pierre Loti :
Né le 14/01/1850 à Rochefort et mort le 10/06/1923 à Hendaye est un écrivain, officier de Marine Française et un Grand Voyageur (Tahiti, Sénégal, Japon, Turquie). Auteur prolifique et à succès, il a écrit deux œuvres importantes suites à deux séjours à Istanbul : Aziyadé (1879) et Fantôme d’Orient (1892) la suite. Son histoire d’Amour avec la belle Circassienne Aziyadé est soumise à des doutes de la part de spécialistes es-Littérature quant à l’hétérosexualité ou pas de cette relation amoureuse qui le hanta toute sa vie.