Plus d’1 Français sur 2 prend plaisir à s’évader pendant que tout le monde travaille
Partir en vacances pendant que les autres travaillent ? Un plaisir partagé par 58 % des Français, selon une nouvelle étude* réalisée par lastminute.com alors que de plus en plus de voyageurs font le choix de s’évader en dehors des périodes classiques, profitant de la tranquillité, des prix attractifs et d’une véritable déconnexion. Une tendance en plein essor, analysée par le sociologue Ronan Chastellier, qui éclaire les motivations économiques et psychologiques de cette nouvelle façon de voyager.
Vacances à « contre-courant » :
Plus d’1 Français sur 2 prend plaisir à s’évader pendant que tout le monde travaille
Partir en vacances pendant que les autres travaillent ? Un plaisir partagé par 58 % des Français, selon une nouvelle étude* réalisée par lastminute.com alors que de plus en plus de voyageurs font le choix de s’évader en dehors des périodes classiques, profitant de la tranquillité, des prix attractifs et d’une véritable déconnexion. Une tendance en plein essor, analysée par le sociologue Ronan Chastellier, qui éclaire les motivations économiques et psychologiques de cette nouvelle façon de voyager.
Le stress des vacances synchronisées : un défi pour 46 % des Français
D’après l’étude, 46 % des Français – et même 60 % des 25-34 ans – estiment que le retour des vacances au même moment que tout le monde est source de stress. Cette synchronisation des congés fait, selon Ronan Chastellier, « perdre une partie du bénéfice psychologique des vacances, en replongeant les vacanciers dans une routine anxiogène dès leur retour ».
Prendre des congés quand les autres travaillent est ainsi perçu comme un privilège. Selon l’enquête, 58 % des Français, et jusqu’à 75 % chez les 25-34 ans, ressentent un plaisir particulier à partir en vacances à contre-courant. « Il y a une dimension légèrement transgressive à profiter de ses vacances pendant que les autres sont au bureau », explique Ronan Chastellier. « C’est un moyen de se décorréler, de rompre avec les habitudes collectives et de savourer une forme de liberté. »
Le télétravail a également ouvert de nouvelles opportunités pour les vacances décalées. 70 % des Français estiment que la flexibilité apportée par les outils numériques facilite l’organisation de voyages en dehors des périodes scolaires ou traditionnelles. « Les jeunes générations, notamment, voient dans cette pratique un moyen de pratiquer une sorte de tourisme du télétravail » tout en optimisant les coûts et en profitant des meilleures opportunités de réservation.
Vacances zen : 2/3 des Français recherchent des lieux paisibles loin du bruit et des familles
Face à l’afflux de vacanciers pendant les périodes traditionnelles de congés, 79 % des Français ont déjà envisagé de partir en décalé, une pratique courante chez les séniors, les jeunes adultes (18-24 ans) et les couples sans enfants. Ce phénomène, qualifié par Ronan Chastellier de « nouvelle anti-psychologie des foules », traduit une volonté croissante de rompre avec les grandes transhumances vacancières.
Mais les Français ne cherchent pas uniquement à fuir la cohue. Plusieurs raisons économiques et psychologiques expliquent cette tendance :
70 % des répondants souhaitent bénéficier de tarifs plus avantageux en basse saison. Partir en décalé permet d’accéder à des offres exceptionnelles, avec la possibilité d’être surclassé ou de réserver des hébergements de qualité à moindre coût.
66 % des vacanciers souhaitent avant tout éviter les foules. En effet, « il y un grand souhait revendiqué de calme pendant ses vacances, d’absence de bruit et de cohue, de grands espaces sans foule, le fait d’éviter les familles avec enfants, devenant aussi un critère de vacances réussies ».
Pour 22 % des Français, et particulièrement chez les jeunes (37 % des 18-24 ans et 28 % des 25-34 ans), l’objectif est de vraiment de décrocher psychologiquement,
« sans la pression du retour immédiat au travail ou aux responsabilités quotidiennes ».
Dans cet optique, lorsqu’ils envisagent de partir à contre-courant, « chaque Français à sa propre temporalité pour sortir des sentiers battus ». Ainsi, 54 % d’entre eux choisiraient des vacances tardives en septembre, profitant d’un « été indien ». lastminute.com a observé cette tendance croissante avec une augmentation, en 2024, de 25% des réservations pour septembre par rapport à 2023. Par ailleurs, 28 % opteraient, eux, pour des vacances précoces en juin, avant le grand rush estival. Enfin, 17 % privilégieraient de longs week-ends en dehors des vacances scolaires, « cherchant à rompre avec le rythme annuel classique ».
*Méthodologie : « Les Français et les vacances à contre-courant » – Étude Opinionway pour lastminute.com menée en septembre 2024 auprès d’un échantillon de 1,061 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
l’étude, 46 % des Français – et même 60 % des 25-34 ans – estiment que le retour des vacances au même moment que tout le monde est source de stress. Cette synchronisation des congés fait, selon Ronan Chastellier, « perdre une partie du bénéfice psychologique des vacances, en replongeant les vacanciers dans une routine anxiogène dès leur retour ».
Prendre des congés quand les autres travaillent est ainsi perçu comme un privilège. Selon l’enquête, 58 % des Français, et jusqu’à 75 % chez les 25-34 ans, ressentent un plaisir particulier à partir en vacances à contre-courant. « Il y a une dimension légèrement transgressive à profiter de ses vacances pendant que les autres sont au bureau », explique Ronan Chastellier. « C’est un moyen de se décorréler, de rompre avec les habitudes collectives et de savourer une forme de liberté. »
Le télétravail a également ouvert de nouvelles opportunités pour les vacances décalées. 70 % des Français estiment que la flexibilité apportée par les outils numériques facilite l’organisation de voyages en dehors des périodes scolaires ou traditionnelles. « Les jeunes générations, notamment, voient dans cette pratique un moyen de pratiquer une sorte de tourisme du télétravail » tout en optimisant les coûts et en profitant des meilleures opportunités de réservation.
Vacances zen : 2/3 des Français recherchent des lieux paisibles loin du bruit et des familles
Face à l’afflux de vacanciers pendant les périodes traditionnelles de congés, 79 % des Français ont déjà envisagé de partir en décalé, une pratique courante chez les séniors, les jeunes adultes (18-24 ans) et les couples sans enfants. Ce phénomène, qualifié par Ronan Chastellier de « nouvelle anti-psychologie des foules », traduit une volonté croissante de rompre avec les grandes transhumances vacancières.
Mais les Français ne cherchent pas uniquement à fuir la cohue. Plusieurs raisons économiques et psychologiques expliquent cette tendance :
70 % des répondants souhaitent bénéficier de tarifs plus avantageux en basse saison. Partir en décalé permet d’accéder à des offres exceptionnelles, avec la possibilité d’être surclassé ou de réserver des hébergements de qualité à moindre coût.
66 % des vacanciers souhaitent avant tout éviter les foules. En effet, « il y un grand souhait revendiqué de calme pendant ses vacances, d’absence de bruit et de cohue, de grands espaces sans foule, le fait d’éviter les familles avec enfants, devenant aussi un critère de vacances réussies ».
Pour 22 % des Français, et particulièrement chez les jeunes (37 % des 18-24 ans et 28 % des 25-34 ans), l’objectif est de vraiment de décrocher psychologiquement,
« sans la pression du retour immédiat au travail ou aux responsabilités quotidiennes ».
Dans cet optique, lorsqu’ils envisagent de partir à contre-courant, « chaque Français à sa propre temporalité pour sortir des sentiers battus ». Ainsi, 54 % d’entre eux choisiraient des vacances tardives en septembre, profitant d’un « été indien ». lastminute.com a observé cette tendance croissante avec une augmentation, en 2024, de 25% des réservations pour septembre par rapport à 2023. Par ailleurs, 28 % opteraient, eux, pour des vacances précoces en juin, avant le grand rush estival. Enfin, 17 % privilégieraient de longs week-ends en dehors des vacances scolaires, « cherchant à rompre avec le rythme annuel classique ».
*Méthodologie : « Les Français et les vacances à contre-courant » – Étude Opinionway pour lastminute.com menée en septembre 2024 auprès d’un échantillon de 1,061 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.