Voyagez à travers les paysages cinématographiques de la Jordanie : Découvrez des joyaux cachés et des histoires inédites
À la veille du prestigieux Festival de Cannes, où le cinéma jordanien a déjà brillé avec le film « Inshallah Un fils » en compétition à la Semaine de la Critique en 2023, embarquons pour une fascinante exploration du Royaume du Temps. Au-delà des écrans, la Jordanie offre des décors à couper le souffle qui ont captivé l’imagination des cinéastes du monde entier. Suivez-nous dans un voyage à travers les plus beaux lieux de tournage de ce pays enchanteur, où chaque étape raconte une histoire aussi captivante que celle d’un film.
Dans les ruelles étroites des souks animés d’Amman, sur les falaises majestueuses de Pétra ou dans les vastes étendues désertiques du Wadi Rum, les paysages emblématiques de la Jordanie ont servi de toile de fond à de nombreux films célèbres. En effet, au fil des années, la Jordanie est devenue une destination prisée par les cinéastes du monde entier, attirés par sa diversité de décors naturels et son riche patrimoine culturel. Des superproductions hollywoodiennes aux films indépendants acclamés par la critique, les lieux de tournage offrent une palette infinie d’opportunités visuelles et narratives.
Cette terre ancestrale, imprégnée d’histoire et de mystère, est devenue le décor idéal pour des aventures aussi variées que captivantes. Explorez avec nous les lieux de tournage de films célèbres en Jordanie, où chaque pierre évoque le passé et chaque paysage provoque l’émerveillement.
Parmi les films célèbres tournés en Jordanie, « Indiana Jones et la Dernière Croisade » (1989) est un exemple emblématique qui a su capturer l’essence mystérieuse de Pétra, la cité antique sculptée dans la roche qui continue d’émerveiller les spectateurs du monde entier. Pétra, également connue sous le nom de « la Cité des Rois », est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO et constitue l’un des trésors archéologiques les plus fascinants du pays.
Dans le cadre de « Indiana Jones et la Dernière Croisade », les majestueuses falaises rouges et les tombeaux sculptés de Pétra ont servi de toile de fond à cette aventure épique sur grand écran. Les cinéastes ont su exploiter la beauté naturelle et la grandeur de Pétra pour créer un décor à la fois spectaculaire et mystérieux, renforçant ainsi l’atmosphère envoûtante du film.
Le désert époustouflant du Wadi Rum a lui également été le lieu de tournage de plusieurs films mémorables, dont le film culte « Lawrence d’Arabie » (1962), un chef-d’œuvre cinématographique qui a immortalisé les vastes étendues de sable et les formations rocheuses spectaculaires de ce paysage désertique. Dans ce film historique, le Wadi Rum devient le théâtre des aventures tumultueuses et des exploits héroïques du célèbre T.E. Lawrence pendant la Première Guerre mondiale.
Les cinéastes ont été séduits par la beauté sauvage et intemporelle de ce désert, en faisant de lui un lieu de tournage incontournable pour les productions cinématographiques historiques et fantastiques. Les vastes étendues de sable doré, les montagnes de grès rougeâtres et les formations rocheuses sculptées par le vent offrent un décor à la fois saisissant et mystique, évoquant un monde lointain et intemporel.
Dans « Lawrence d’Arabie », le Wadi Rum devient presque un personnage à part entière, symbolisant à la fois la grandeur et la brutalité du désert, ainsi que le courage et la détermination de ceux qui osent s’aventurer dans ses étendues infinies. Les cinéastes ont su exploiter la beauté sauvage et la diversité géologique du Wadi Rum pour créer des scènes emblématiques qui restent gravées dans la mémoire collective des cinéphiles du monde entier.
On y tournera aussi d’autres films tels que « The Martian » (2015) de Ridley Scott où le Wadi Rum prend vie en tant que surface martienne, offrant un paysage désertique remarquablement similaire à celui de la planète rouge, tandis que « Red Planet » (2000) exploite les formations rocheuses uniques du désert pour recréer la surface de Mars.
Plus récemment, « Dunes » (2020) de Denis Villeneuve ou « Promised Land » (2012) de Gus Van Sant et « Transformers: Revenge of the Fallen » (2009) de Michael Bay ont également choisi le Wadi Rum comme décor, chacun exploitant la diversité du paysage désertique pour leurs propres histoires uniques. Enfin, « Theeb » (2014) de Naji Abu Nowar, une production jordanienne nominée aux Oscars en 2016 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, qui plonge les spectateurs dans l’histoire d’un jeune bédouin évoluant dans ce désert pendant la Première Guerre mondiale, démontrant ainsi la polyvalence du désert jordanien en tant que lieu de tournage pour une variété de genres cinématographiques.
Et petit clin d’œil pour les fans de Disney…
Bien que le film « Aladdin » (2018) réalisé par Guy Ritchie n’ait pas été tourné dans son intégralité en Jordanie, une partie importante des scènes du désert a été filmée dans le magnifique désert du Wadi Rum. Ce paysage désertique spectaculaire a été choisi pour représenter les vastes déserts arabiques de cette production hollywoodienne.
Enfin Amman, la capitale du Royaume Hachémite de Jordanie, attire elle aussi de nombreux tournages et est bien plus qu’une simple métropole ; elle est le cœur battant du pays, un mélange dynamique de modernité et de tradition qui séduit les cinéastes du monde entier. Cette ville cosmopolite offre une richesse de décors urbains, allant des quartiers historiques aux zones modernes, qui ont été le cadre de nombreux films captivants.
Dans « Captain Abu Raed » (2007), réalisé par Amin Matalqa, Amman prend vie à l’écran, capturant l’essence même de la vie quotidienne dans les quartiers animés de la ville. Le réalisateur a su exploiter la diversité culturelle et sociale d’Amman pour raconter l’histoire d’un concierge âgé qui prétend avoir été pilote de ligne dans sa jeunesse pour divertir les enfants d’un quartier pauvre d’Amman. À travers les ruelles sinueuses et les places animées d’Amman, le film offre un aperçu authentique de la vie urbaine en Jordanie, capturant les contrastes entre tradition et modernité, richesse et pauvreté, dans un tableau vibrant de la capitale jordanienne.
Amman continue d’être une destination de choix pour les cinéastes en raison de sa diversité architecturale, de son ambiance animée et de sa population accueillante. Des réalisateurs du monde entier sont attirés par ses ruelles pittoresques, ses marchés colorés, ses cafés animés et ses quartiers historiques, qui offrent un cadre idéal pour des films de tous genres, de la comédie romantique au thriller urbain
On y tournera d’ailleurs aussi « Body of Lies » (2008) réalisé par Ridley Scott, un film d’espionnage mettant en vedette Leonardo DiCaprio et Russell Crowe.
Moteur… Ça tourne… Action… direction la Jordanie !