Mondialement connue pour la bande dessinée et son festival qui a attiré plus de 200 000 visiteurs lors de cette dernière édition, Angoulême vit toute l’année au rythme d’expositions dédiées au 9ème art, mais pas seulement !
Elle recèle d’autres pépites culturelles, trésors insoupçonnés, qui étonnent autant qu’ils fascinent !
Après le Festival, encore des expos BD !
Les passionnés de bande-dessinée seront comblés grâce à 6 expositions de thèmes différents, permettant de prolonger l’ambiance du festival, au programme :
« L’ARABE DU FUTUR, ŒUVRE-MONDE » de Riad Sattouf jusqu’au 5 mai
Riad Sattouf, Grand Prix 2023 du Festival d’Angoulême, fait entrer dans son univers par les portes de son œuvre-monde,
à laquelle il vient de mettre un point final : L’Arabe du futur.
L’exposition met en scène et en vie les personnages, les lieux (Bretagne et Syrie essentiellement), les mœurs, les époques et les différences culturelles entre l’Occident et l’Orient méditerranéen qui parcourent les six tomes de la série. Aux côtés des planches et dessins originaux, des archives personnelles de Riad Sattouf, d’objets et de photographies à dimensions sociologiques et culturelles, des voix amicales et érudites viennent apporter leurs lumières sur l’homme, l’auteur et son œuvre. Ainsi, les confidences, au micro de Caroline Broué, de la romancière Leïla Slimani, du jeune acteur Vincent Lacoste, de la journaliste Mathilde Serrell, de la sociologue Monique Dagnaud et des historien·ne·s Pascal Ory et Leyla Dakhli émaillent les différentes parties de l’exposition.
Enrichi de vidéos et d’extraits sonores, le parcours s’attarde sur le monde tel que L’Arabe du futur le dépeint, à la fois dans sa dimension historique, politique et culturelle, et dans sa dimension sociologique. Il conduit ensuite dans l’imaginaire de Riad Sattouf et dans son intimité d’enfant et d’adolescent, grâce à la reconstitution d’une chambre fictive aux murs tapissés de ses œuvres favorites, débouchant sur un couloir recouvert de bandes dessinées phares des années 2000.
La fin du parcours est consacrée au processus de création et à l’esthétique plurielle de l’auteur, de ses sources d’inspiration à son rapport primordial au cinéma.
Et aussi :
– « L’art de courir, attraper la course » de Lorenzo Mattotti & l’autrice vosgienne Maria Pourchet jusqu’ au 10 mars, dans le cadre de l’Olympiade Culturelle des Jeux de Paris 2024
– « Moto Hagio, au-delà des genres » jusqu’au 17 mars
– « Le scénario est un bricolage » par Thierry Smolderen jusqu’au 5 mai
– « Les 77 ans du journal de Tintin » jusqu’au 12 mai ;
– « Croquez ! La BD met les pieds dans le plat » jusqu’au 10 novembre, en partenariat avec la Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon
D’autres expositions suivront juin à décembre, consacrées à l’artiste islandais Erró ou encore aux Super Héros de Marvel.
Réouverture du Trésor de la Cathédrale, la pépite cachée d’Angoulême – Dès le 2 mars
Chef-d’œuvre de l’art roman, la cathédrale Saint Pierre d’Angoulême fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1840. Elle expose désormais son fabuleux Trésor, dont la mise en scène d’une flamboyante collection d’ostensoirs, reliquaires, statues, calices et vêtements liturgiques, soit près de 150 objets sacrés, a été confiée à l’artiste Jean-Michel Othoniel. 1523 perles de verre soufflé coloré de Murano, les entrelacs qui se répondent à l’infini sur le sol et les murs, vitraux aux tonalités bleu et or qui diffusent une lumière aux infinies nuances et objets scintillants contribuent à l’atmosphère onirique des lieux… Le Trésor magnifie trois salles : le Lapidaire, l’Engagement et le Merveilleux dans lesquelles on découvre, au fil de la visite, une extraordinaire collection d’objets liturgiques du XIXe…
Le projet de la mise en valeur du Trésor de la cathédrale d’Angoulême a été initié dès 2008. Puis, l’État en a confié la scénographie à Jean-Michel Othoniel, dans le cadre d’une commande publique artistique. L’artiste a entièrement transformé l’espace. Il s’agit, à ce jour en France, du seul Trésor composé par un artiste contemporain.
Visites sur réservation du 2 mars au 15 décembre.