Le village de la Chartre-sur-le-Loir propose une balade atypique à l’approche des fêtes de fin d’année, pour découvrir le village et ses commerçants.
Si le village a su garder son âme, il déborde toujours autant d’audace, jouant en décembre une nouvelle partition. On file en Vallée du Loir à 2h de Paris pour une joyeuse balade familiale pleine de surprises, l’occasion également de remplir avec originalité la hotte du Père Noël.
Une balade pour l’hiver
Un sapin chaises de 7m de hauteur, un sapin robe, un sapin hélices ou encore un sapin pneus, tout est drôle et loufoque lorsqu’on se balade en fin d’année à La Chartre-sur-le-Loir. Depuis 5 ans, chaque nouvelle édition des Sapins Brocs nous réjouit tous les week-ends de décembre. Initiée par Fred Masse et sa bien-nommée boutique L’allée du P’tit bonheur, l’idée de réaliser un sapin non conventionnel fait de bric et de broc, a fait son chemin auprès des brocanteurs, commerçants et artisans jamais à court d’imagination.
Paradis des chineurs
Une fois de plus, on retrouve l’esprit joyeux et convivial de ce village devenu au fil des ans le paradis des chineurs. En effet, plus d’une vingtaine de brocanteurs, galeries, ateliers d’art et artisans s’y sont installés, conservant pour la plupart les devantures d’origine, témoignages du passé.
Ainsi, l’ancienne quincaillerie rassemble l’univers fascinant de Grégoire Courtin, collectionneur avisé qui met en scène les objets d’antan. En traversant l’arrière-boutique, on pénètre dans le musée des anciens commerces avec la chapellerie Danteaux datant de 1880, le marchand de couleurs Peltier ouvert en 1900 ou encore La Palette d’Or et ses pigments, nuanciers et crayons de couleurs. Juste époustouflant ! On déambule au fil des petites rues pour dénicher des objets 60’ 70’ 80’, des céramiques, de jolis petits meubles en corde ou en rotin. On pousse la porte des artisans d’art, souffleurs de verre ou plasticiens qui déclinent leur savoir-faire avec brio et nous reçoivent dans leurs ateliers.
À une poignée de kilomètres de là, Aimeric Vallée a quitté son bureau d’études dans l’industrie pour s’établir à Saint-Georges-de-la-Couée et s’épanouir dans sa nouvelle vie d’artiste.
Notre ferronnier poète aime recevoir des visiteurs curieux à qui il présente ses oiseaux, escargots et arbres créés qui peuplent son jardin. On peut passer commande de ses tables basses nénuphars ou grandes consoles en fer et bois avant une dernière visite à la chapelle Saint Fraimbault (XIème – XVIIème ), merveille insoupçonnée de l’art roman où il aime exposer. Juste réjouissant !