L’Oise cet automne propose des promenades en pleine nature. Profitez de balades en forêt à quelques kilomètres de Paris.
N’en déplaise à Joe Dassin, l’été indien n’existe pas que dans le Nord de l’Amérique. Dans l’Oise, une période de gel peut précéder une période de redoux avant que la nature ne soit atteinte de calvitie totale ! Pour prolonger les vacances, évacuer le stress de la rentrée, se couler dans un bain de forêt, » vanlifer » ou encore teste de nouvelles expériences nature : cet automne, direction l’Oise, à 50 minutes de Paris. Cueillette de champignons, découverte de la cressiculture, balades en forêt à cheval, à pied ou en vélo électrique, cabane spa dans les arbres, jardin grandeur nature ou rando axée sur la biodiversité : en septembre, l’Oise passe du vert au roux pour une escapade flamboyante.
1/ LA FORÊT D’HALATTE, UN ÉTÉ INDIEN EN PENTE DOUCE
2/ LES EXPÉRIENCES NATURE
Tapissée de plantes en toutes saisons, cette forêt répertorie plus de 10 000 espèces de champipi ! Organisées par l’Office de Tourisme des Pays d’Oise et d’Halatte, une sortie » Découverte des champignons » permet, aux côtés d’un mycologue, de participer à une cueillette et de s’initier à la reconnaissance du bolet de Bordeaux, de la trompette de la mort, du pied de mouton, du mousseron ou de variétés moins connues comme le clitocybe odora, l’amanite césar, la pezize sarrazine ou encore le bolet poivré, l’un des plus petits bolets au monde. Autre découverte proposée par l’OT, encore plus originale, la cressiculture, un savoir-faire ultra local et patrimonial. Implanté dans l’Oise depuis plus de 200 ans, le cresson est aussi la passion de Yannick, gérant de la cressonnière de Houdancourt qui propose de partager son quotidien via une visite d’une heure. Ici, chaque participant repart requinqué, avec sa botte.
3/ EN FORÊT DE COMPIÈGNE
Qui dit Compiègne, dit forêt, et qui dit forêt, dit balade. D’autant que les 14 000 hectares de feuillus et résineux ont parcourus ici par des centaines de voies propices pour trotter tranquillou. Teintée de roux et d’or, souvent écharpée de brume en cette saison, la forêt domaniale de Compiègne est le spot idoine pour galoper sur un Henson, une race calme, confiante, sociable et généreuse. En compagnie d’un guide équestre chevronné, les cavaliers cheminent entre légendes et anecdotes impériales et au cœur d’une biodiversité exceptionnelle avec quelques 5 600 espèces végétales et 6 600 espèces animales.
4/ DANS LA VALLÉE DE L’AUTOMNE
5/ EN FORÊT DE CHANTILLY
Massif vieux de plus de 1 000 ans, la forêt de Chantilly cumule plus de 6 000 hectares de verdure foulés jadis par Anne de Montmorency, les princes de Condé, ou encore Henri d’Orléans, duc d’Aumale. Proposée par BobeBike, spécialisé dans la location de vélos à Chantilly, une » balade des champignons » de 20 km en petite reine électrique embarque du château de Chantilly à la champignonnière d’Orry la Ville via les Étangs de Commelles, fréquentés par promeneurs et les artistes. Au programme : de chouettes rencontres sur des routes forestières rectilignes et un rendez-vous inattendu avec les champignons de Paris.
6/ LE DOMAINE DE RARAY
En 1945, Jean Cocteau découvre Raray, près de Senlis. Le site, fantomatique et envoûtant, est propice au tournage de son chef d’œuvre » La Belle et la Bête « . Singularité des angles, beauté accidentelle des lieux : Cocteau écrira dans son journal » C’est la Bête et c’est Raray, le parc le plus bizarre de France.
7/ ECO-DOMAINE
Plus de 70 ans plus tard, le parc accueille l’éco-domaine Coucoo Grands Chênes pour des nuits insolites à la cime des arbres. Nichés entre 7 et 13 mètres, ces hébergements (dont 5 nouvelles cabanes en 2023) sont inscrits dans une démarche de développement durable tout en bénéficiant d’un luxueux confort. Le must en plein été indien ? la Cabane. À 8 mètres du sol, un pont suspendu relie la chambre à une terrasse aérienne sur laquelle est installé un bain nordique 100% écologique avec une eau à 40°C ! Ici, le trip bien-être frise l’exceptionnel.
8/ LE GRAND RESET NATURE AVANT L’HIVER
9/ LE JARDIN VAN BEEK A SAINT-PAUL
Beau comme un tableau, le jardin du peintre franco-hollandais est le fruit d’un travail titanesque entrepris depuis plus de vingt ans. Alors à la tête d’une entreprise familiale d’aviculture, André van Beek rachète à la fin des années 80 la scierie voisine. Au gré de son inspiration, l’ancienne friche industrielle s’est reconvertie, année après année, en une immense galerie d’art végétale. Incontournable en automne, il se découvre idéalement en septembre, dans les brumes matinales caractéristiques de la saison et de la région ou au coucher de soleil.