Comment limiter son impact environnemental en vacances ? Voici quelques astuces afin de partir en vacances de façon responsable.
C’est l’heure des vacances ! À la plage, à la montagne ou à la campagne, loisirs et détente deviennent les maîtres-mots de nos journées. Mais l’heure est aussi à la protection de l’environnement. Alors comment profiter pleinement de ses congés, tout en limitant les impacts sur l’environnement, les sites touristiques et les habitants ?
L’ADEME partage ses conseils
En France en 2019, avant la crise COVID, l’INSEE indique que le secteur employait 1,45 millions d’emplois – soit 7% des emplois salariés – et a participé à 4,1 % du PIB, soit 99 Mds€, en accueillant plus de 90 millions de touristes internationaux.
On considère généralement que le tourisme mondial est responsable d’environ 8 % du total des émissions de gaz à effet de serre.
En France, en 2018, le secteur a émis 118 millions de tonnes de CO 2, ce qui correspond à l’empreinte carbone
annuelle d’11 millions de Français.
L’hébergement, les achats de biens et la restauration sont à l’origine de 20% des émissions.
75% des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme proviennent de la mobilité.
Les 5 conseils et astuces de l’ADEME pour planifier des vacances responsables
1) S’évader en privilégiant les mobilités bas-carbone
Comme le train et une fois sur place les mobilités actives, comme le vélo ou encore la marche à pied. Le transport pèse lourd : faites le calcul sur ce site : https://impactco2.fr/transport
2) Réserver des séjours dans des logements de vacances bénéficiant d’un label environnemental
De plus en plus d’hôtels, de gîtes, de chambres d’hôtes et de campings mettent en place des actions pour limiter leurs impacts sur l’environnement. Parmi les labels fiables recommandés par l’ADEME : écolabel européen, écogîte, green globe certified, gîte panda, hôtels au naturel, clef verte.
3) Économiser de l’eau
Les périodes de sécheresse devenant de plus en plus fréquentes, l’eau est une ressource précieuse à laquelle il faut faire attention. Évitez les bains et privilégiez les douches courtes. A l’hôtel, on s’abstient de changer sa serviette tous les jours à l’hôtel.
4) Privilégier les activités douces pour l’écosystème local
Certaines activités peuvent déranger les animaux sauvages, comme le canyoning, le canoë-kayak…, d’autres sont particulièrement polluantes comme le quad, le jet-ski, le ski-nautique, l’ULM…
Les plus écologiques ? La randonnée, le vélo, l’accrobranche ou encore la voile. Mais là encore, attention à ne pas perturber la biodiversité. Pour la préserver, se garder d’aller au même endroit que tout le monde, et au même moment. Et bien sûr, veiller à ses déchets (mégot, emballage plastique, canettes, bouteilles ).
5) Conserver les réflexes « économies d’énergie »
La sobriété ce n’est pas qu’en hiver. Pour cela, il suffit d’aérer le logement aux heures les plus fraîches, pour n’utiliser la climatisation qu’en dernier recours. Et si elle est marche, ne pas ouvrir les fenêtres et penser à l’éteindre quand on sort.
Ils l’ont fait : La Bretagne est la 4e région touristique française
Chaque année, elle accueille plus de 9 millions de visiteurs. Promouvoir un tourisme plus qualitatif et plus respec-
tueux de l’environnement représente pour la région un réel enjeu. Dans ce cadre, l’ADEME Bretagne accompagne
les acteurs locaux vers le tourisme durable en lançant une opération collective visant l’excellence environnementale.
L’objectif de cette démarche est d’engager les professionnels de la restauration dans la transition écologique de leur activité au travers d’actions relatives aux achats, à l’énergie, l’eau, les déchets, l’approvisionnement, la biodiversité et les transports, en s’appuyant sur des critères co-construits.