Les villes d’Italie qui ont obtenu des Drapeaux Bleu pour récompenser leurs engagements éco-responsables.
Attribution des Drapeaux Bleu 2023 l’Italie progresse encore. La région de la Ligurie reste la reine incontestée avec le plus grand nombre de récompenses.
Cet écolabel international reconnu dans le monde entier est destiné à certifier la qualité environnementale des stations balnéaires et lacustres.
Le palmarès 2023
En première position, la Ligurie avec ses 34 Drapeaux obtenus cette année (2 nouvelles entrées), suivie par les Pouilles avec 22 récompenses, dont 4 nouveaux sites primés. Arrivent ensuite la Campanie et la Toscane avec 19 Drapeaux (une nouvelle entrée pour chaque région), ex-aequo avec la Calabre (deux nouveaux sites labellisés).
La région des Marches passe à 18 sites, avec une nouvelle entrée. La Sardaigne confirme ses 15 Drapeaux, les Abruzzes restent à 14, la Sicile à 11 et le Latium à 10. À souligner les 10 Drapeaux du Trentin-Haut-Adige, inchangés, et confirmation des 9 Drapeaux de la Vénétie ainsi que pour l’Émilie-Romagne (une sortie et une entrée).
La Basilicate confirme ses 5 localités primées, rattrapée par le Piémont grâce à 2 nouvelles entrées; le Frioul-Vénétie Julienne confirme les 2 récompenses de l’année précédente. Avec deux nouveaux sites primés, la Lombardie passe à 3 Drapeaux Bleu alors que le Molise en obtient 2 avec une nouvelle entrée.
Obtention des Bandiere Blu, des critères exigeants
Géré au niveau national par la Fondation FEE Italia, créée en 1987, le programme est mené par l’ONG danoise Foundation for Environmental Education (FEE), dans le but de promouvoir une gestion durable des municipalités répondant aux critères de sélection.Sont récompensées les localités dont les eaux ont été jugées « excellentes », au cours des quatre dernières années, sur la base des analyses effectuées par les ARPA (agences régionales italiennes de protection de l’environnement). Mais la propreté des eaux n’est qu’un premier pas vers l’obtention du label. Le Drapeau Bleu récompense la protection de l’environnement dans son ensemble, depuis la récupération et l’épuration des eaux usées ou la gestion des déchets, jusqu’à l’accessibilité et l’inclusivité des sites, devenus des paramètres fondamentaux.
32 critères d’évaluation, révisés et affinés chaque année, doivent être validés : parmi eux la sécurité des baigneurs, l’aménagement urbain et la mobilité durable, l’éducation environnementale des citoyens, la mise en valeur de la nature et des initiatives pour « mieux-vivre » en période estivale… Enfin, l’accent est mis sur la transparence et la certification du travail des entreprises et particuliers qui gravitent autour du tourisme balnéaire.