L’Hôtel Barrière Le Majestic prêt pour un nouveau Festival, 76 ans de souvenirs.
La 76e édition du Festival de Cannes, l’événement culturel le plus médiatisé de la planète, se tiendra du 16 au 27 mai prochain. Comme toujours, l’Hôtel Barrière Le Majestic accompagnera ce fantastique événement. Au programme : du business et de la fête, du glamour et de l’inattendu, des paillettes et du vert, la couleur symbole de la politique de développement durable menée par le palace cannois tout au long de l’année, y compris pendant les douze jours fous du Festival.
Un événement exceptionnel, certes, mais qui, aujourd’hui plus que jamais, ne saurait faire exception en matière d’environnement !
Ils forment sans doute le plus vieux couple du cinéma français ! En mai, l’Hôtel Barrière Le Majestic et le Festival de Cannes célébreront 76 ans de complicité. Le célèbre palace de la Croisette accompagne en effet le plus grand des Festivals, l’événement culturel le plus médiatisé au monde, depuis sa première édition, dans l’immédiat après-Guerre. Depuis, ils se retrouvent avec le même plaisir, le même panache, à chaque printemps pour deux semaines d’un bonheur fou, remplies de glamour et de talent.
Ces retrouvailles sont souvent l’occasion de se remémorer quelques souvenirs heureux, ces anecdotes qui font la légende de Cannes. Les plus anciens aiment ainsi à rappeler que François André, fondateur du groupe Barrière, fut aussi le tout premier mécène de la grande fête du cinéma. Mentor du Casino Municipal, le futur propriétaire du Majestic (il l’acquit en 1962) avait mis à la disposition des festivaliers la salle de projection de son établissement de jeux. C’était alors la plus grande de la ville avec ses mille places assises. Il fallait un tel temple pour applaudir les demi-dieux hollywoodiens annoncés sur la Croisette, Tyrone Power et Gary Cooper en tête. Hélas, au matin du jour inaugural, le 1er septembre 1939, l’invasion de la Pologne voulue par Hitler condamnait la manifestation.
Dans l’album de souvenirs…
Plutôt que ce rendez-vous manqué, les fans du Festival préfèrent évoquer les innombrables stars qui ont fréquenté les suites du Majestic et les fameuses marches du Palais des Festivals. Ils vous racontent ainsi ce jour où Paul Newman débarqua sur la Croisette à l’improviste et, l’interprète de « Luke la main froide » ne trouvant pas de chambre, Lucien Barrière en personne lui céda sa suite privée. Ils s’amusent également de la facétie de Laetitia Casta qui décolla en robe de gala, depuis le ponton de la plage du Majestic, pour s’offrir le plus élégant des vols en parachute ascensionnel. Les images ont alors fait le tour du monde ! Quelques décennies plus tôt, un autre sex-symbol français avait pris le large depuis le même ponton. Mais cette fois-là, il ne s’agissait pas d’un jeu, mais d’une fuite. Pour échapper à la foule et aux paparazzi, Brigitte Bardot et Roger Vadim, son mari, n’eurent d’autres solutions que de sauter dans un hors bord.
Les mêmes vous confient les coulisses de la soirée qui, en mai 2019, fête les 25 ans de La Cité de la Peur, la fameuse comédie des Nuls. Ils vous livrent alors le secret de la « carioca » impeccable dansée par Gérard Darmon et Alain Chabat : les deux compères avaient répété leur danse pendant des heures et des heures dans la Suite Mélodie, au septième et dernier étage du Majestic. En 2011, l’équipe de The Artist, elle, avait investi une autre suite, la plus belle de toutes, inaugurée un an plus tôt : le Penthouse Majestic. Célébrant le Prix d’interprétation masculine de Jean Dujardin, cette soirée reste l’une des plus joyeuses qu’ait connue le palace du 10, La Croisette : elle s’est conclue finalement le lendemain matin, à huit heures !
Et puis, il y a tous les petits secrets dont bruissent les couloirs du cinq étoiles à l’approche du Festival. On se murmure ainsi les charmantes manies de certaines stars : l’humilité de Lino Ventura qui faisait son lit et nettoyait sa baignoire chaque matin avant de quitter sa chambre, les cinq oreillers en duvet d’oie de Pedro Almodovar, la Bible de Charlton Heston, posée invariablement sur la table de chevet de Ben Hur, les dizaines de jardinières et de plantes vertes dont Holly Hunter avait fait décorer sa suite. On sourit de cette admiratrice restée à jamais anonyme qui, durant tout le séjour de Jeff Goldblum, lui fit livrer quotidiennement un bouquet de cinquante roses rouges. On confesse, en fin gourmet, la gourmandise de Wim Wenders qui, à la veille de son départ pour avoir beaucoup aimé les caramels laissés chaque soir par la gouvernante sur son oreiller, en commande tout un sachet au chef-pâtissier… Un péché mignon auquel a également succombé Michèle Laroque !
Un festival d’élégance
Curieusement, cette mémoire collective est riche de nombreuses petites histoires ayant trait à la… couture ! On ne compte plus, en effet, les interventions de dernière minute des petites mains du Majestic. Une fois, c’est Nick Nolte qui, vingt minutes avant la montée des marches, fait déplacer un bouton de sa chemise. Une autre, c’est Bjork qui, au dernier moment, alors que la projection de Dancer in the dark approche, décide de raccourcir sa robe de trois centimètres.
Mais, de l’avis de toutes les gouvernantes de l’Hôtel Barrière Le Majestic, le plus bel exploit de leur équipe reste celui de Maryline, la couturière attitrée du cinq étoiles cannois « Cela remonte au Festival de Cannes 2019, confie Sophie, directrice du Housekeeping au sein du Majestic. Invitée à monter les marches du Palais des Festivals, l’une de nos clientes descend de sa chambre vêtue d’une magnifique robe longue, très près du corps. Malheureusement, elle n’a pas encore quitté l’hôtel qu’une couture cède brusquement, laissant un gros trou sur le flanc du vêtement. Vous imaginez bien que la dame est alors désespérée, convaincue que sa soirée est définitivement gâchée par l’incident. C’est sans compter sur l’expertise de Maryline. Elle embarque dans la berline qui doit conduire notre cliente au pied des marches. Fort heureusement, plusieurs dizaines de véhicules déposent alors leurs hôtes au même moment, les 400 mètres qui nous séparent du Palais sont couverts à un train de sénateur. Grâce à quoi notre « petite main » fait des miracles. Un dernier coup d’aiguille quand la voiture s’arrête face au palais et, comme si de rien était, notre festivalière peut monter les marches en toute élégance ! Elle nous en a vivement remercié à son retour, mais elle ne nous a jamais dit, en revanche, si elle a craint une récidive le restant de la nuit. »
La 76e édition du Festival ne fera pas exception à la règle. Cette année encore, de nombreuses marques parmi les plus prestigieuses au monde éliront domicile, douze jours durant, au 10, La Croisette. Parmi elles, il en est une qui se sent ici comme chez elle : Christian Dior. Et pour cause : le couturier de l’avenue Montaigne annexe chaque année, depuis plus de dix ans, la même suite : la Suite Christian Dior, un appartement de 400m2, diorissime à souhait puisqu’il a été imaginé in-extenso, en 2010, par la décoratrice attitrée de la maison parisienne.
La liste des griffes présentes au Majestic pendant le prochain Festival n’est pas sans rappeler le programme d’une Fashion Week. Outre Christian Dior, on y trouve les noms prestigieux de Chanel, Céline, Gucci, Yves Saint Laurent, Miu Miu, Prada, Vuitton, Paco Rabanne et de bien d’autres. Aux côtés de ces valeurs sûres, de jeunes pousses déjà renommées comme Homolog, la griffe raffinée d’Emily Cheong, ou AMI, la jeune maison fondée par le talentueux Alexandre Mattiussi. Et pour que les stars brillent de mille feux, quelques joailliers feront également le déplacement : Pomellato, Boucheron, APM Monaco…
Que la fête demeure…
La fête sera belle ; elle sera aussi gourmande ! Car le Festival se conjugue au pluriel : l’événement cache une multitude… d’événements !
En effet, plusieurs entreprises renommées présentes sur le Festival, choisissent le Majestic pour Ambassade. C’est le cas, cette année encore, avec Mastercard, HP et bien d’autres,… Ainsi, projections privées, cocktails, soirées, photocalls, conférences de presse se suivent non stop pendant douze jours. Et, avec sa plage privée et son magnifique ponton, ses grands salons, la cinémathèque (la seule salle de projection privée de Cannes), le Fouquet’s Cannes et le Paradiso Nicole & Pierre, ses deux restaurants ou bien encore sa grande piscine, sa terrasse et ses belles rotondes surplombant la Croisette, le Majestic est l’un des premiers bénéficiaires de cette euphorie.
Tout le monde est sur le pont, y compris les praticiennes du Spa Diane Barrière qui, en moyenne, prodiguent à la clientèle 700 soins et modelages. Les 350 salariés de l’hôtel n’y suffisent pas, obligeant l’établissement à doubler temporairement son personnel. Il faut bien ça pour changer des milliers de draps et de serviettes, disposer un total de 8000 fleurs dans les chambres, nettoyer et repasser 6000 vêtements, déboucher 18000 bouteilles de vin dont la moitié de champagne, servir 350 kilos de foie gras, 100 kilos de caviar et 200 000 macarons ! En premier : les cuisines ! Il n’y a pas que les fourneaux qui y sont brûlants ! L’ambiance l’est tout autant, la brigade du Majestic servant des milliers de repas, cuisinant deux tonnes de homard, 800 kilos de langouste, trois tonnes de poisson et dix fois plus de fruits et légumes !
Les années passent et le Festival demeure toujours un moment d’exception. « Déraisonnable » diront certains. Justement pas ! Car ses organisateurs, comme tant d’autres, ont pris conscience de leur responsabilité sociale. Ainsi mènent-ils, depuis 2021, de nombreuses actions pour réduire significativement leur impact sur l’environnement. Un engagement qui fait écho à celui de l’Hôtel Barrière Le Majestic qui, depuis deux ans maintenant, se plie aux exigences de Green Globe, le label référence en matière de développement durable dans le monde du tourisme. Consommation énergétique, gestion de l’eau et des déchets, origines et natures des achats, biodiversité : tout compte et réclame un contrôle permanent. Un combat pour l’avenir et le développement durable du palace cannois qui ne saurait connaître de trêve, même si la période du Festival entraîne un pic d’activité particulièrement intense.
C’est ainsi qu’en 2022, à l’occasion du 75e Festival de Cannes, le cinq étoiles a mené plusieurs initiatives pertinentes. Ses circuits de tri lui ont permis de recycler les milliers de bouteilles d’eau en plastique distribuées en chambre (pour un total de 180 kilos) et quelques tonnes de verre. Avec Veolia, son partenaire, il a également valorisé une tonne de biodéchets (issus des cuisines ou de la plonge). Transformés en compost, ils ont fini par amender les terres de plusieurs agriculteurs azuréens.