Grève du 19 janvier : conseils pour les passagers aériens
Dans le contexte des grèves qui vont rendre très compliqué l’accès aux aéroports ce jeudi 19 janvier, Tomasz Pawliszyn, PDG d’AirHelp, leader mondial de l’indemnisation des passagers aériens, fait le point sur les droits des passagers aériens.
« En amont du jeudi 19 janvier, de nombreux syndicats ont déposé leur préavis de grève, parmi lesquels des syndicats de contrôleurs aériens, d’hôtesses de l’air et stewards et du personnel au sol. Dans ce contexte, AirHelp souhaite rappeler à tous les passagers aériens qu’un retard ou l’annulation d’un avion en raison de la grève aérienne ne constitue pas une raison pour la compagnie aérienne de ne pas indemniser les passagers concernés. AirHelp sera particulièrement vigilant quant aux raisons ayant provoqué les perturbations de vols ce 19 janvier en France et se tient à la disposition de tous les passagers en difficulté pour les accompagner dans l’obtention de l’indemnisation qui leur est dûe.
Enfin, avec les grèves qui concerneront aussi bien les trains longue distance que les transports en commun dans les villes, l’accès aux aéroports sera très difficile pour les passagers aériens. Dans ce contexte, au regard de la législation en vigueur, il est très important que ces derniers sachent qu’ils n’auront droit à aucune indemnisation s’ils ratent l’avion pour cette raison. AirHelp encourage donc fortement tous les passagers qui ont prévu de voler le 19 janvier de bien anticiper leur arrivée à l’aéroport, en prenant une marge importante. L’idéal est de viser à se rendre à l’aéroport au minimum 3 heures avant le décollage. Si le passager choisit les transports en commun, il est très important de vérifier les perturbations annoncées la veille du vol, si l’accès se fera en voiture, il est primordial de prendre en compte une circulation bien plus dense que d’habitude, notamment en région parisienne. »
Les droits prévus par le règlement EC261
Pour rappel, selon les conditions qui ont entraîné un retard ou une annulation de vol, les passagers peuvent être éligibles à une compensation. Il est possible de vérifier sur le site d’AirHelp, leader mondial de l’indemnisation des passagers aériens, si le vol permet une compensation.
Si un vol est annulé ou retardé de plus de trois heures, le règlement EC 261 prévoit une compensation pouvant s’élever jusqu’à 600€, calculée en fonction de la distance du vol. Selon les conditions, les passagers peuvent également avoir droit :
Si le vol à un retard de plus de 5 h :
● les passagers peuvent faire le choix de ne pas voyager et obtenir le remboursement du billet ou prévoir leur voyage à une autre date
● un transfert sur un autre vol effectué par la compagnie aérienne elle-même
● les vols intérieurs peuvent être transférés sur un billet de train
Si le vol est annulé ou que l’embarquement est refusé :
● la compagnie doit proposer un transport alternatif pour arriver à destination, si cette alternative ne convient pas au voyageur, il doit obtenir le remboursement du prix du billet ou pouvoir reporter le voyage à une autre date
Si la compagnie aérienne n’agit pas de sa propre initiative, les passagers concernés doivent fixer un délai de trois heures après l’heure de départ prévue. Si la demande n’est toujours pas satisfaite, les voyageurs peuvent chercher leurs propres alternatives pour arriver à destination et facturer les coûts à la compagnie aérienne.
En cas de retard de plus de deux heures et de distance de vol de plus de 1 500 kilomètres, la compagnie aérienne exploitante doit également fournir aux passagers des repas et des boissons à l’aéroport. En outre, deux appels téléphoniques ou l’envoi de deux courriels doivent être rendus possibles. Si nécessaire, les compagnies aériennes doivent également fournir l’hébergement et le transport vers celui-ci.
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