Finies les photos de vacances qui ne sont pas regardées ! Leur place n’est plus dans la mémoire de votre téléphone, mais dans le livre photo PhotOphéLivre. « Clé en main », il est bien loin d’être comme les autres… Explications.
La montée en puissance du numérique s’est vue accompagnée de celle de la photo. Il y a dix ans, une étude Ipsos révélait que les particuliers dotés à la fois d’un smartphone et d’un appareil Réflex pouvaient (déjà !) prendre jusqu’à 2 200 photos par an. Nul besoin de préciser que le phénomène n’a fait que s’accentuer. Si bien qu’aujourd’hui, nous ne comptons plus nos milliers de photos qui, pour la plupart, se perdent dans les mémoires toujours plus imposantes de nos disques durs et smartphones.
Toutefois, cette envie de tout capturer va de pair avec un triste paradoxe ; on consulte de moins en moins toutes ces photos. La rareté des clichés d’avant, plus travaillés et pris sans précipitation, a laissé place à des rafales de photos, dans lesquelles faire le tri en décourage beaucoup, même avec toute la bonne volonté de l’intelligence artificielle des smartphones récents. Nuance, toutefois… Selon un sondage du fabricant Canon, presque 8 Français sur 10 reconnaissent, en effet, se sentir plus heureux en regardant des photos tirées sur papier. De quoi donner des idées à Ophélie Plard…
Le projet d’une vie
Remontons, justement, dix ans en arrière (à l’époque où l’on ne prenait que 2 200 photos par an avec nos boitiers). Déjà férue de la pratique photographique, et alors qu’elle commençait à multiplier les voyages, cette jeune commerciale constatait l’essor des livres photos. En effet, certains acteurs étaient déjà bien implantés sur ce marché… Avec, pour la plupart, un modèle basé sur des plateformes web à forte volumétrie, permettant d’industrialiser ce qui, finalement, ne peut pas l’être, ou alors avec « un résultat pas toujours à la hauteur des attentes », illustre-t-elle. En effet, si tout le monde peut, aujourd’hui, prendre ses propres photos, c’est une tout autre chose de les sublimer dans un livre photo fait soi-même. Cela requiert, au préalable, un rigoureux travail de la matière première, que seul un photographe professionnel peut assurer. Alors, après ces retouches préliminaires, pourquoi ne se chargerait-il pas, non plus, de la conception des ouvrages entiers… ?
Retoucher des photos requiert d’être équipé d’une station de travail dotée de logiciels professionnels.
L’idée mûrement réfléchie, un BEP en photo en poche et sa structure PhotOphéLivre montée, Ophélie Plard est, quelques années plus tard, une professionnelle aguerrie. Une pro en mesure de vendre son concept : le livre photo clé en main.
Livre photo de A à Z
Pour se différencier des autres prestataires, Ophélie Plard s’occupe donc de tout. C’est simple : « je fais vos livres photo ! », scande-t-elle, pour illustrer son concept basé sur une méthode en cinq étapes.
Tout commence par un tri minutieux des photos envoyées par ses clients. « Je sélectionne les meilleurs clichés, généralement une centaine », explique la professionnelle. Une fois entre ses mains, rien ne leur échappe : recadrages, corrections des couleurs, optimisation de l’exposition…, en veillant à « ne pas les dénaturer ». Une condition sine qua non pour conserver l’authenticité des moments de vie immortalisés. S’ensuit une organisation des clichés dans l’album photo. Une mise en page objective, loin des « algorithmes […] qui reposent sur une technologie trop nouvelle et aléatoire ». « Ici, c’est le savoir-faire humain qui garantit le résultat », « il faut que « le livre raconte enfin son histoire », explique la gérante de PhotOphéLivre. Puis, tout ce travail -normalement réalisé par le particulier- part en impression. Pour rester fidèle aux clichés, elle se fait en partenariat avec un laboratoire photo professionnel. Il utilise, par ailleurs, du papier et des encres éco-responsables ; « c’est pour poursuivre en ce sens, et ainsi limiter l’impact carbone de la livraison, que je fais le choix de vous faire livrer à domicile directement depuis le lieu de production », complète O. Plard.
Naissance, anniversaire, adoption d’un animal de compagnie ou voyage… Il y a un livre possible par temps fort de la vie.
Pas comparable aux plateformes
Une fois l’album remis aux clients de PhotOphéLivre, les souvenirs photos prennent vie dans un produit fini de 26 pages minimum, dont le prix de départ est fixé à 200 €. Les prix d’appel des plateformes sont, certes, plus bas. Mais ils montent très vite, au fur et à mesure que l’on ajoute des options. Surtout que la prestation est loin d’être la même ; les plateformes n’assurant que deux à trois des cinq fameuses étapes, primordiales à la conception réussie d’un album personnalisé. Sans surprise, chez PhotOphéLivre aussi les tarifs peuvent évoluer, selon les options choisies. Parmi elles figure, notamment, un service de numérisation des photos papier et des négatifs… « Parce que les souvenirs commencent bien avant l’air du numérique… », développe l’entrepreneuse.
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Crédits photos : Ophélie Plard / Roberto Nickson