Pouvoir d’achat : les pièges tendus par les assurances voyages
Face à l’inflation et aux problèmes de pouvoir d’achat, une étude (cf. encadrés plus bas) révèle à quel point les Français pourraient récupérer davantage d’argent auprès de leurs assureurs : le butin se chiffrerait même en milliards d’euros… La nébuleuse des « assurances voyages » est notamment dans le collimateur.
L’APCR, le gendarme des banques et des assurances, n’a pas tardé à réagir à ces abus : elle vient d’annoncer son intention de réduire à 2 mois les délais d’indemnisation (cf. article). Quant au législateur, il vient également d’encadrer sévèrement les démarchages téléphoniques abusifs dans ce secteur (cf. article).
Dans ce contexte, voici quatre recommandations pratiques d’experts pour aider les consommateurs à récupérer (légalement) de l’argent auprès de leur assureur, sans forcément avoir à en changer.
1/ Traquer les doublons
79% des Français déclarent ne pas très bien connaître les garanties couvertes et les exclusions de leurs contrats d’assurance.
52% des Français n’ont pas le réflexe de vérifier systématiquement sa couverture existante avant de souscrire à une assurance complémentaire.
Premier poste d’économie : de très nombreux Français paient des assurances en doublon. La startup Lyanne propose ainsi un outil en ligne gratuit pour analyser ses contrats d’assurances et en détecter les doublons, souvent nombreux. Dans le secteur du tourisme, il n’est pas rare de voir des redondances entre les garanties des assurances facultatives et celles déjà incluses avec sa carte bancaire.
2/ Détecter les « trous dans la raquette »
Ce diagnostic en ligne pointe également les risques mal couverts. Des « trous dans la raquette » qui peuvent également coûter très chers à l’arrivée.
Dans les assurances annulation voyages par exemple, les condition de garantie peuvent être tellement rigides qu’elles ne sont en pratique presque jamais applicables.
46% des Français qui ont déjà eu un sinistre ont découvert trop tard qu’ils n’étaient pas couverts par leur assurance alors qu’ils pensaient l’être…
3/ En vacances, penser « assurance », même pour les petits sinistres
La casse de matériel de location, la perte d’une clé avec l’intervention d’un serrurier au retour ou encore l’annulation totale du voyage… autant de tracas ou d’imprévus de vacances pour lesquels beaucoup de Français n’ont pas le « réflexe assurance ».
56% des Français n’ont pas le réflexe de faire appel à leur assureur pour des petits sinistres du quotidien.
4/ Ne rien lâcher pour récupérer ses indemnités
Dernier pactole qui échappe trop souvent aux Français : les justes indemnisations. Déboussolés par la complexité des contrats et des démarches, beaucoup abandonnent trop souvent leurs réclamations.
36% des Français ayant eu un sinistre ont initié des déclarations de sinistres sans aller jusqu’au bout des démarches.
45% des Français ayant eu un sinistre ne connaissent pas les recours possibles en cas de désaccord avec leur assureur.
Résumé autrement (au plus haut sommet de l’État), l’étude montre que les Français pourraient récupérer « un pognon de dingue » s’ils « emmerdaient jusqu’au bout » les assureurs récalcitrants ! Hélas ! Bon nombre de Français ont laissé passer le délai des 2 ans pour être indemnisés des annulations de leur voyage causés par le Covid !
Dans cette jungle des assurances et face aux injustices, la startup Lyanne se donne pour mission de venir en aide aux consommateurs. Elle prend en main les démarches à leur place pour récupérer les justes indemnités en étant rémunérée aux résultats.