GASTRONOMIE ROAD TRIP GOURMAND AVEC LES ARTISANS PRODUCTEURS DE LA DESTINATION ROYAN ATLANTIQUE.
Connue pour ses immenses plages, ses paysages naturels exceptionnels, son patrimoine architectural… la Destination Royan Atlantique, est aussi dotée d’un terroir gastronomique porté par un art de vivre teinté de convivialité, de plaisir et de gourmandises. Des spécialités cultivées ou confectionnées depuis des générations de femmes et d’hommes du territoire, soucieux de transmettre et de faire découvrir leur savoir-faire unique, traditionnel et local. Tour d’horizon des artisans qui font la richesse du patrimoine gastronomique de la destination.
#1 LE SEL DE MORNAC-SUR -SEUDRE
Fleur de sel, sel marin, sel aromatisé… Les précieux cristaux blancs sont emblématiques du patrimoine de Charente-Maritime. Le sel de Mornac 100% Sud-Ouest et naturel est non lavé, non broyé et ne contient pas de composant chimique ajouté. Une fois récolté, il peut être stocké indéfiniment et savouré tous les jours !
Où le déguster ? Au Marais salants de Mornac, le seul de la Presqu’île d’Arvert. Sébastien Rossignol, originaire de Mornac et ancien pompier de Paris, produit et commercialise avec sa femme « l’or blanc » et ses dérivés : gros sel gris, fleur de sel, caramel salé, fleur de sel aux cinq baies ou à la salicorne. Depuis 2018, il produit également des gambas locales.
#2 LE PINEAU GUERIN
Selon la légende, le Pineau des Charentes a été découvert par inadvertance en 1589. Ce traditionnel apéritif charentais est le fruit d’un savant mélange entre moût de raisin et eau-de-vie de Cognac. Il se décline en blanc, rosé et rouge, selon la durée de macération et peut être servi seul ou en cocktail avec par exemple du sirop de romarin et du tonic… idéal pour surprendre ses invités cet été avec une boisson rafraîchissante.
Où le déguster ? Chez la Famille Guérin, une institution du territoire depuis 1954 qui vendaient ses premières bouteilles sur les marchés de Saint-Palais. Agée de 34 ans, Mélanie Guérin est aujourd’hui la figure féminine de la 4ème génération de viticulteurs du domaine. Elle voit les Pineaux de sa famille comme des traits d’union intergénérationnels. Sa gamme favorite ? Les pineaux Pearl Rose.
#3 LE BOIS CASSÉ LOPEZ
Natif de Charente-Maritime, le bois cassé est une confiserie à l’aspect feuilleté et coloré. Travaillé au crochet puis à la main, ce bonbon aéré et croustillant surprend par sa ressemblance avec un morceau de bois flotté. Confectionné de manière artisanale, le bois cassé aux notes acidulées, se décline en 14 parfums de fruits (anis, banane, violette…).
Où le déguster ? A la Confiserie Lopez, véritable institution à Royan depuis 1977. Labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant », elle confectionne des bonbons emblématiques (niniches, nougat rouge…) et des glaces artisanales. Maxime Lopez, petit-fils de José Lopez, le fondateur, s’affaire à préserver ce savoir-faire familial. Toutes les confiseries sont fabriquées à la main, sur place, devant les clients, offrant un spectacle visuel et olfactif en continu.
#4 LE MELON SOLDIVE
Avec son écorce tirant sur le jaune, une chair orangée et tendre, le « melon charentais » se distingue par ses notes fruitées et sucrées, très appréciées à l’arrivée des beaux jours. En ouverture ou clôture de repas, ce fruit est un incontournable de l’été, facile à partager. Le plus pour un moment culinaire 100% terroir ? Déguster son melon avec un verre de Pineau des Charentes.
Où le déguster ? Au domaine des Brandes, où Soldive produit des melons charentais depuis plus de 40 ans. Aujourd’hui, la société est dirigée par Antoine Martin. Il s’attache, avec ses équipes, à préserver ce savoir-faire unique et garantir un melon local de qualité.
#5 LES HUÎTRES GEAY
Chair fine, charnue ou croquante, les huîtres charentaises déclenchent le plaisir des palais. Elles sont connues pour leurs saveurs affirmées, iodées, et parfois même sucrées. La bassin charentais, enclavé entre le continent, la Seudre et l’île d’Oléron, bénéficie d’un environnement idéal. Sa particularité ? La présence des claires, d’anciens marais salants reconvertis en bassin d’affinage au milieu du XIXème siècle.
Où les déguster ? Au port ostréicole de la Tremblade, où la Famille Geay installée depuis 1874, s’est transmis les secrets de l’ostréiculture à travers cinq générations. Dernier de sa lignée, c’est désormais Adrien Geay, 28 ans, qui a repris le flambeau. Une véritable passion qu’il exerce tous les jours.
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