Depuis quelques années, l’Arabie Saoudite connaît de grands changements. Son économie, autrefois portée par le pétrole, se diversifie pour s’ouvrir aujourd’hui au tourisme.
Pendant longtemps réservé aux seuls motifs religieux, familiaux ou professionnels, le pays a très récemment ouvert ses frontières et a donné vie à “The Red Sea Project”, l’un des projets de tourisme durable les plus ambitieux au monde, participant ainsi à l’affirmation de l’Arabie Saoudite en tant que nouvelle destination touristique internationale.
L’ouverture récente des frontières du pays
Depuis quelques années, l’Arabie Saoudite connaît une grande évolution. Le pays a très récemment fait le choix d’ouvrir ses frontières aux touristes, pour permettre au monde entier de découvrir ses richesses culturelles, archéologiques et historiques.
Le développement de la pratique sportive, l’augmentation du budget divertissement, l’ouverture des cinémas, l’autorisation des concerts mixtes, l’évolution de la condition des femmes : autant d’avancées qui témoignent des évolutions de la société saoudienne. L’ouverture de ses frontières est un événement particulièrement marquant pour le tourisme international, positionnant la destination comme l’incontournable à visiter au cours des prochaines années, avant l’arrivée du tourisme de masse.
Le projet vision 2030
L’ouverture des frontières au tourisme a été décidée dans le cadre du projet Vision 2030, plan de développement mis en place par le gouvernement saoudien en 2016 qui vise à faire sortir le pays de sa rente pétrolière en diversifiant son économie. L’objectif : transformer le pays en un territoire ouvert, tolérant, diversifié et mondialement influent.
Ce projet a ainsi pour ambition de positionner l’Arabie Saoudite comme une puissance d’investissement globale, pour stimuler l’économie et diversifier les revenus du pays, en exploitant notamment son emplacement géographique unique qui se trouve au carrefour de trois continents : l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Outre l’ouverture du pays au tourisme, de nombreuses initiatives ont également été mises en place en parallèle, comme la construction d’un pont à travers la mer Rouge pour favoriser les échanges commerciaux, ou encore la vente des parts d’Aramco, la plus grande compagnie pétrolière au monde. Vision 2030 répond de manière générale à un vaste programme d’investissement dans tous les secteurs de l’économie productive ainsi que les secteurs de l’e-commerce, l’efficience énergétique, le marché hypothécaire, l’industrie des loisirs, l’éducation… et le tourisme.
The Red Sea Project : un projet de tourisme durable déterminant dans l’ouverture de l’Arabie Saoudite
The Red Sea Project, lancé par de The Red Sea Development Company (TRSDC) est l’un des projets majeurs participant à l’affirm
ation de l’Arabie Saoudite en tant que nouvelle destination touristique. Pensé pour accompagner l’ouverture du pays, The Red Sea Project promet d’offrir une expérience inoubliable aux visiteurs, en plein coeur de la nature saoudienne. Ce projet comporte : une superficie totale de 28 000 kilomètres carrés, dont 200 km de côtes, un archipel de plus de 90 îles vierges, des montagnes et environ 50 cônes volcaniques dormants, l’un des plus grands systèmes de barrière de corail du monde, des sites du patrimoine culturel et enfin, il possède une position stratégique puisqu’il est à seulement 3 heures de vol de 250 millions de personnes et à 8 heures de vol de 80 % de la population mondiale. The Red Sea Project devrait créer jusqu’à 70 000 nouveaux emplois et contribuer à hauteur de 22 milliards de riyals saoudiens (5,3 milliards de dollars) au PIB du pays, en créant des opportunités d’investissement pour le secteur privé et en développant l’industrie touristique du Royaume.
La diversité de son offre lui permettra de séduire une variété de touristes grâce à sa gamme d’activités et de paysages. Nulle part ailleurs les visiteurs ne seront exposés à une telle diversité, des volcans endormis aux dunes du désert en passant par les récifs coralliens.
“Coral Bloom”, un des resorts récemment lancé par The Red Sea Project, prévoit ainsi la conception de 11 hôtels sur l’île de Shurayrah, exploités par des groupes hôteliers qui figurent parmi les plus distingués au monde.
La nature sera mise en avant de manière spectaculaire, tous les hôtels et villas étant nichés en plein coeur du paysage. La biodiversité est d’ailleurs placée au coeur du projet, qui a été conçu pour éviter la perturbation des habitats de l’île, comme les mangroves par exemple, tout en luttant de manière naturelle contre l’érosion. Le resort a déjà franchi des étapes importantes et les travaux sont en bonne voie pour accueillir les premiers visiteurs d’ici la fin de l’année 2022, lorsque l’aéroport international et les quatre premiers hôtels ouvriront leurs portes. Les 12 autres hôtels prévus sur toute la destination ouvriront en 2023. Une fois achevé en 2030, le projet comprendra 50 resorts, offrant ainsi jusqu’à 8,000 chambres d’hôtel et environ 1,300 propriétés résidentielles réparties sur 22 îles et six sites à l’intérieur des terres. La destination comprendra
