Transport aérien : retour à la normale en 2021 d’après les chercheurs de Montpellier Business School.
On aimerait y croire, selon une étude qui vient d’être publiée sur l’impact du COVID-19 sur le comportement des Français , le retour à la normal serait prévu pour 2021. Tout dépend de ce que normal veut dire, car beaucoup de compagnies sont déjà aux abonnés absents.
La Chaire Pégase de Montpellier Business School publie son nouveau rapport : « Transport aérien : l’impact du COVID-19 sur le comportement des Français ». Le rapport révèle les tendances qui se dessinent à l’horizon 2021 pour le secteur du transport aérien. Les Français aspirent à un retour à la normale (61% souhaitent reprendre l’avion dans les 12 mois), et privilégieraient les destinations proches (Europe et France Métropolitaine) ou jugées sûres comme les DOM-TOM.
Transport aérien en 2021 : retour à une demande presque équivalente à la période pré-Covid19
Dans leur nouveau rapport, publié le 1er décembre 2020, les chercheurs de la Chaire Pégase étudient l’impact de la crise du COVID-19 sur le comportement des Français en matière de transport aérien.
A partir de l’analyse des réponses d’un échantillon national de 1010 répondants représentatifs de la population française, l’étude révèle tout d’abord que les Français ont toujours autant envie de prendre l’avion. Ainsi, 61% des Français comptent prendre l’avion au moins une fois dans les 12 prochains mois, ce qui est quasi-équivalent à la part (63%) de 2019. En revanche, si le nombre de Français prenant l’avion devrait être relativement stable, le nombre total de trajets effectués devrait probablement baisser du fait d’une réduction du nombre des vols effectués par les voyageurs les plus fréquents.
Le rapport montre aussi une certaine forme d’attentisme de la part des futurs passagers aériens puisque la majorité d’entre eux (55%) souhaitent attendre six mois ou plus avant de reprendre l’avion.
Concernant les destinations envisagées par les Français dans les 12 prochains mois, on note le retour de l’Europe comme destination principale (71%) suivie de la France métropolitaine (61%). Contrairement à la période d’avant-crise, les DOM-TOM se positionnent comme la 3ème destination préférée, car ces destinations apparaissent comme moins risquées tant légalement que d’un point de vue sanitaire.