Spécial été : Top 10 des secrets les mieux gardés de Paris
A l’occasion du retour des beaux jours et l’été approchant, les guides de My Urban Experience, maison de production d’excursions insolites à Paris, dévoilent 10 secrets relatifs à la capitale, pour une balade alliant culture et divertissement, en famille ou entre amis !
1. Point de vue Street-art
Le belvédère Willy Ronis (20ème arrondissement) qui doit son nom à un photographe ayant immortalisé les rues du vieux Belleville populaire, est aussi un spot de street-art. Le lieu offre une magnifique vue panoramique sur tout Paris. Cette vue, depuis le nord-est de la capitale, offre un point de vue singulier et change complètement des vues nord/sud auxquelles nous sommes habitués depuis Montmartre ou Montparnasse.
2. Marcher sur des pierres tombales
Au 26 rue Chanoinesse (4ème arrondissement) derrière une petite porte se trouve une cour intérieure dont les pavés sont des pierres tombales de moines, provenant d’anciens cimetières afférents à des édifices religieux du quartier. Au XVIIIème siècle, l’Ile de la Cité comptaient 18 églises pour une superficie de 22 hectares. Lors de travaux d’aménagement, les pierres des églises et des tombes ont été réutilisées pour la construction d’autres bâtiments (comme pour le Conservatoire des Arts et Métiers et le Panthéon) ou simplement dans le but de paver les sols.
3. La Galerie Vivienne au cœur du mystère Vidocq
La Galerie Vivienne (2ème arrondissement) a accueilli un illustre occupant : Vidocq. En effet, le n° 13 de la galerie cache un escalier… C’est là que l’ex-bagnat, chef de l’officieuse « brigade de sûreté » de la préfecture de police de Paris, et fondateur d’une agence de détectives privé a habité, vers 1840. La légende dit qu’un souterrain relierait la galerie Vivienne aux jardins du Palais-Royal….
4. Les vestiges de la Bastille
Dans le 4ème arrondissement, le square Henri Galli est un petit jardin abritant les dernières pierres de la Bastille, entièrement détruite pendant la Révolution française. Après la prise de la Bastille en 1789, la forteresse a été totalement démantelée et ses pierres éparpillées dans toute la France. Certaines servirent également à la construction du Pont de la Concorde. On pensait alors qu’il n’existait plus aucune trace de la célèbre prison.
Jusqu’à ce que les travaux de construction du métro parisien, en 1899, fassent réapparaitre les fondations de la tour de la liberté, une des huit tours qui entouraient la forteresse. Elle a été déplacée, puis reconstruite pierre par pierre à son emplacement actuel.
5. Le destin funeste des rats de Paris inspire Walt Disney
Le plus célèbre dératisateur de Paris est situé au 8 rue des Halles (1er arrondissement) depuis 1872. Dans la vitrine on peut apercevoir un ensemble de rats et de mulots empaillés suspendus datant de 1925 et fidèlement reproduits dans le dessin animé Ratatouille.
6. Plus vieille enseigne de Paris
Sur la façade du 42 rue Galande, dans le 5e arrondissement, on peut découvrir un bas-relief en pierre du XIVème siècle encastré dans la façade. Mentionnée en 1380, cette sculpture représente Saint-Julien et sa femme dans une barque, passant le Christ vers une chapelle située sur l’autre rive. Pendant longtemps, les historiens pensaient qu’elle venait de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, à quelques mètres de là. Mais ils ont finalement trouvé des documents évoquant en 1380 « la maison où au-dessus est l’enseigne de Saint Julien ». Considéré comme la plus vieille enseigne de Paris, l’original de ce bas-relief se trouve au musée du Louvre.
7. Interdiction de stationner au XVIIIème siècle
Au croisement de la rue Vide-Gousset et de la rue du Mail (2ème arrondissement), on peut apercevoir une écriture en lettre brune datant de la Révolution Française dont le texte, en partie effacé, fait certainement référence à une interdiction de stationner. Déjà à l’époque… !
8. En la mémoire d’Henri IV
Au 11 rue de la Ferronnerie (1er arrondissement), on peut observer le blason du roi Henri IV, représenté par les armoiries du royaume de France (trois fleurs de lys) et du royaume de Navarre (les chaînes d’or). C’est dans cette rue que le premier des Bourbons a été assassiné le 14 mai 1610. Catholique extrémiste, farouche opposant du signataire de l’Edit de Nantes, François Ravaillac profite de l’arrêt forcé du carrosse d’Henri IV pour le poignarder à mort.
9. Boire l’eau à sa source
L’un des derniers puits artésiens de Paris encore en fonctionnement se trouve en face de la Piscine, rue du Moulin des Prés (Butte-aux-Cailles, 13ème arrondissement). On peut y boire de l’eau, puisée directement dans la nappe phréatique de Paris captée dès 1863 et située à 620m sous le sol. Cette fontaine fait partie des trois fontaines alimentées en eau de source de Paris : les deux autres se situent dans le 16ème arrondissement, square Lamartine et dans le 18ème arrondissement, square de la Madone.
10. Dernier avis de mobilisation générale pour la guerre
Le dernier avis de mobilisation générale de la première guerre mondiale (1914-1918) est toujours affiché au 1 rue Royale (8ème arrondissement). Le 1er août 1914, l’ordre de mobilisation générale avait été décrété en France. Tous les français soumis aux obligations militaires étaient alors appelés à revêtir l’uniforme. L’avis rue Royale n’est plus l’ordre original. Devenu trop vieux et illisible, il a été remplacé par une copie protégée d’un cadre bleu, du même bleu que l’uniforme des soldats français pendant la première guerre.