MASSIF du MONT BLANC : OBJECTIF MONTAGNE PROPRE et RESPONSABLE
C’est le toit de l’Europe Occidentale avec ses 4809m, et c’est aussi le Point culminant de la France depuis le Traité de Turin du 24 Mars 1860, quand le Royaume de Piémont Sardaigne céda, au terme d’un accord, le Duché de Savoie (actuellement Savoie & Haute Savoie) ainsi que le Comté de Nice au Troisième Empire. Durant longtemps, avant cette cession des Savoie, le point culminant français était la Barre des Ecrins (4102m), un autre sommet mythique pour les Alpinistes.
Avec une superficie de 400km2, et posé à cheval sur 3 pays (France, Italie et Suisse), le Massif du Mont Blanc cultive les superlatifs en matière de haute montagne.
Ainsi, on dénombre pas moins de 51 sommets majeurs dans tout le massif, dont 24 dépassent les 4000m d’altitude, et 27 sommets situés au-dessus des 3500m d’altitude et grimpant juste en dessous de la barre des 4000m. Le Massif du Mont Blanc c’est aussi un total recensés de 43 glaciers, dont 22 sur le territoire français, 14 en Italie et 7 sur le sol de la Confédération Helvétique (Suisse). C’est aussi pas moins de 9 stations de Sports d’hiver, dont 6 en France, 2 en Suisse et 1 en Italie. Le point culminant français vieux de 15 millions d’années est sorti de terre à l’ère tertiaire et attire chaque été 25 000 alpinistes chevronnés ou débutants qui veulent ou souhaitent atteindre son sommet.
C’est ainsi que, 250 personnes par jour, se lancent à l’ascension du Mont Blanc, en saison estivale, avec des variations de température, qui l’Eté dernier frisaient les 35°C en vallée de Chamonix, alors qu’au sommet, la moyenne annuelle constatée est de -15°C (à 4809m rappelons le), une amplitude thermique et de différence d’altitude, donc de milieu ambiant, qui ne laisse aucune place, ni à l’amateurisme, ni à la légèreté, tant dans le choix de son équipement de montagne, que dans ses capacités physiques. Pratiquer l’Alpinisme en haute montagne, la randonnée en moyenne montagne, ou encore toutes autres activité liée aux trails (courses d’endurance), c’est évoluer en pleine nature, tout en respectant la montagne, ce qui en langage d’amoureux de la montagne signifie : se respecter soi même. Une entreprise l’a bien comprise cette nouvelle philosophie, cette prise de conscience, c’est Lafuma, une marque bien française qui est à la montagne ce que les tricots St James sont à la mer.
Ainsi, chaque année depuis 11 ans, le temps d’un week end, Lafuma fait appel aux bonnes volontés, aux marcheurs de tous poils, pour effectuer une randonnée de moyenne montagne sur le Massif du Mont Blanc, afin de combiner marche sportive (chacun à son rythme), amour de la nature, et ramassage de tous type de déchets et autres détritus, trop nombreux, laissés au bord des chemins de randonnée par des écervelés sans scrupules.
Un milieu fragile la montagne, où tout objet métallique, par exemple, qui subira les affres du climat d’altitude, deviendra un objet rouillé, un piège coupant, donc un foyer d’infection en puissance. Une boîte de conserve métallique peut mettre de 10 à 100 ans pour se décomposer totalement…
Aussi, l’objectif d’une telle journée, est bien de rendre la protection de la nature ludique et de permettre l’accès de la montagne à tous, en faisant prendre conscience qu’une nature souillée, c’est une nature en sursis. En Septembre dernier, lors de la 11ème édition de cette « Montagne Responsable », deux randonnées furent proposées pour une centaine de participants venus d’aussi loin que Genève, Lyon, Paris ou bien encore Marseille ou Lucerne en Suisse. La randonnée de la Traversée du Plan de l’Aiguille (pour ne parler que d’elle) jusqu’ au Signal de la Mer de Glace, se situait à une altitude moyenne de 2200m, faisant randonner les marcheurs ramasseurs sur une distance de plus ou moins 8km.
Ce sont plusieurs dizaines de kg de détritus en tout genre qui furent collectés ce jour là, allant du poteau métallique au pneu automobile, en passant par les boîtes de conserves, les sacs plastiques et autres planches de bois. Un inventaire de déchetterie à la Prévert, dont on se demande en toute légitimé ce qu’il faisait à ces endroits isolés, en pleine nature alpestre. Détail navrant, ces ordures étaient souvent cachées, dans un buisson, entre deux rochers, ou dans le lit d’un ruisseau, preuve que les pollueurs sont bien conscients de leur geste minable.
Dans les précédentes éditions Lafuma et sa longue liste de partenaires venaient chaque année au secours de la Mer de Glace, ce fameux glacier qui n’en finit pas de s’étioler (hélas) et de perdre chaque année surtout en longueur et aussi en épaisseur.
En cette année 2018, il avait été décidé que les chemins d’accès à de tels panoramas, comme celui fabuleux,offert au lieu dit le Signal, méritaient une cure de jouvence. Lafuma, spécialiste de la randonnée en montagne et des loisirs en plein air est cohérent avec sa philosophie et son ADN, proposer des produits de randonnée nobles, faits à partir de matières premières cultivées avec respect, et travaillées par des ouvriers encadrés par une charte de responsabilité et de respect de la part des sous traitants fussent ils loin de nos montagnes.
Car dans l’entreprise basée à Annecy, on aime la Montagne (avec un grand M) et on souhaite communiquer sa passion par le geste et in situ. Ainsi est l’esprit de cette Opération Montagne Responsable pour une Montagne Propre pourrait on ajouter.
Dans cette démarche annuelle, Lafuma a su s‘entourer de partenaires locaux qui se sentent également concernés et qui communiquent à leur tour cette fièvre sensible de responsabilité en montagne.
Ainsi, dans le tour de table de cette journée annuelle en montagne on trouve : La Mairie et la Communauté de commune de Chamonix qui apportent un soutien logistique et financier. le Club Alpin Français qui maintient un nettoyage de la Mer de Glace toute l’année avec ses équipes bénévoles. La Compagnie du Mont Blanc qui offre toutes les remontées mécaniques aux participants à cette journée. Chamonix Bus qui met un bus à disposition pour la randonnée du Lac Blanc (l’autre randonnée nettoyage face au Massif du Mont Blanc). Mountain Riders qui prépare et organise les randonnées et les briefings d’information et de sensibilisation d’avant randonnée. l’UCPA qui loge les équipes participantes et l’encadrement à des tarifs préférentiels en amont et en aval. Enfin Publineige qui affiche gracieusement les supports de communication de cette opération dans la station – ville de Chamonix.
Oui, « que la Montagne est belle » chantait Jean Ferrat, à cet effet, les différentes municipalités ont annoncé début Septembre dernier, leur souhait de limiter l’ascension quotidienne du mythique Mont Blanc à 214 Alpinistes par jour en haute saison. La mise en place et la réglementation précise entourant cette mesure de bon sens, fortement souhaitée par certains élus locaux, sans doute dure à mettre en place, était toujours en voie de normalisation au moment où l’on rédigeait ces lignes.
Une chose est sûre, plus personne ne veut voir de montagne poubelle, ni d’alpinistes amateurs qui partent en tong en plein été à l’assaut du toit de l’Europe Occidentale. Aussi, entre changements climatiques, imprudences collectives ou individuelles (surtout), l’irrespect du milieu environnant et l’impréparation de telles ascensions peuvent être fatales. Selon des guides interrogés ce jour là, on dénombre 60 décès annuels, dont, la moitié par des chutes de pierres, conséquence de la fonte du permafrost et des rochers qui s’en détachent. Mais la montagne sait se montrer belle et inoubliable aux contemplateurs de tous âges.
Alors, si « la Montagne ça vous gagne », respectez la, elle vous le rendra bien, pour votre plus grande joie.
(C) Richard BAYON.
CHAMONIX :
Une ville cosmopolite aux quatre saisons.
Berceau de l’Alpinisme et Mecque des stations de montagne historiques, Chamonix vit aux quatre saisons. On y vient pour marcher, randonner, grimper, nager (en eaux vives), voler (parapente, avion, hélicoptère), flâner (lèche vitrines), lézarder (moult terrasses de café) et voir et être vu.
L’Hiver c’est le ski qui fait recette, l’Eté c’est bien sûr l’Alpinisme, et toutes les autres activités de montagne, qui fait que Chamonix est toujours active, vivante, pour ne pas dire trépidante. Les innombrables boutiques de marques de vêtements de ski et montagne venues des quatre coins de la planète ont chacune pignon sur rue, avec leur boutique dédiée. Il faut dire que les publics viennent de tous les horizons : Anglais depuis toujours, Suédois (en masse), Russes (en progression constante), mais aussi les citoyens des Pays du Golfe Arabo-Persique, de riches Indiens (syndrome du Malabar Princess) et des groupes de Chinois, Japonais, Coréens, sans oublier les Italiens, volubiles voisins qui ont pris le Tunnel du Mont Blanc. Un rien snob, mais pas trop, mélange d’architecture du 19ème et de montagne, Chamonix s’affiche comme ‘The référence’.
Le très grand nombre de terrasses de café et de restaurants de spécialités de montagne, ou d’ailleurs, suffit au bonheur de tous ces publics gourmands et gourmets. Des visiteurs étrangers qui remportent avec eux, les Vins de Savoie, les Bières du Mont Blanc, la Chartreuse ou le Génépi, les charcuteries de montagne, les fromages Abondance, Beaufort ou Tomme de Savoie, et autres gourmandises. Avec 8906 habitants vivant à 1100M d’altitude, Chamonix a tout d’une grande tout en restant à taille humaine, et c’est tant mieux.
Créée en 1936, basé à Annecy le Vieux, Lafuma est le spécialiste de équipements de Sports & Loisirs, Sports de Plein Air. Proposant des vêtements de randonnée, connu pour ses sacs à dos, sacs de couchage et maintenant ses chaussures et bottes. Lafuma fait aussi des cordes de montagne (alpinisme oblige) et s’est depuis longtemps, également, spécialisé dans le mobilier de camping. Avec 60% de son chiffre d’affaires réalisé en France, Lafuma est cependant une marque de plus en plus connue et réputée à l’étranger, notamment en Asie. Lafuma possède trois boutiques en propre et aussi des magasins d’usine.
Richard BAYON est un Parisien émigré en Touraine, qui a vécu tantôt dans la capitale, tantôt dans la cité Tourangelle. Parfois, il dit vivre entre Seine et Loire, mais c’est bel et bien au bord du fleuve classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité (‘World Heritage’ en anglais) qu’il vit, et même très exactement à 150m de l’indomptable Loire.
Atteint d’une maladie incurable appelée ‘la bougeotte’ ou ‘la voyagite aigue’, il totalise 107 nations, pays et autres terres éloignées au compteur. Des pays, où il a séjourné de quelques heures à plusieurs mois, dont certains états où il a eu l’occasion d’y passer et repasser plus de 40 fois.
Affublé par un confrère Grand Reporter du joli sobriquet de ‘Morpion de Carlingue’ parce que passionné d’aviation commerciale, et de transport aérien en général, il prétend avoir pris l’avion près de deux mille fois sur les cinq continents mais s’impatiente d’avoir encore tant de choses à voir.
Sur sa réussite, l’homme est très critique, mais aussi réaliste : ‘je ne sais pas, ou n’ai pas fait un milliard de choses, que tout un chacun sait, connaît, ou a fait ; mais j’ai fait, vu et rencontré un milliard de choses que beaucoup ne verront sans doute jamais.
Au chapitre des prétentions, il en affiche deux sans vergogne : avoir un sens de l’orientation, donc de la géographie du monde, hors du commun, vraiment hors du commun (il prétend aller plus vite que n’importe quel GPS : ndlr) et parle sept langues quasi couramment et peut se faire comprendre dans cinq autres.
Question destinations ou pays préférés, sept paysages lui viennent de suite à l’esprit : le Vert de l’Ouest Irlandais, les Fjords Norvégiens, le Bleu et Blanc des îles Grecques, les Cirques de la Réunion, les Dunes de Sable du Ténéré, les Icebergs du Groenland, et les Rues pleines de vie de Bangkok en Thaïlande.
Ainsi de toutes ses pérégrinations : il sait que cinq choses le fascinent plus que tout: l’Immensité des Déserts, l’Inaccessible des Volcans, l’Intensité des Glaciers et des Icebergs, le‘Haka’ des All Blacks et la Force Tranquille des Eléphants.
De Queenstown en Nouvelle Zélande jusqu’à Illulissat au Groenland et de Johannesburg à Bangkok, il a roulé sa bosse, lui prétend surtout qu’il a ouvert ses yeux, et que ses voyages, tous ses voyages c’est son université permanente.
http://www.infotravel.fr/voyages-insolites/compagnie-volotea-deploie-ailes/