L’Hôtel de Crillon, A Rosewood Hotel est honoré de recevoir la distinction Palace et ainsi rejoindre le cercle des 25 adresses françaises les plus prestigieuses au monde.
A l’issue de la dernière réunion de délibération de la Commission Palace, Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, a attribué pour une durée de 5 ans la distinction Palace à l’Hôtel de Crillon.
Depuis sa création, cette institution parisienne a largement contribué au rayonnement de l’excellence et du savoir-faire à la française à travers le monde.
Adresse iconique, l’Hôtel de Crillon a rouvert ses portes le 5 juillet 2017 après 4 années de rénovation qui ont permis à l’établissement d’incarner l’un des fleurons de l’hôtellerie française. 147 métiers d’art et 250 artisans français ont collaboré pour faire revivre ses fastes en osmose avec les codes du XXIe siècle.
« Recevoir la distinction Palace 1 an après notre réouverture, est la reconnaissance du travail quotidien de nos 380 collaborateurs. Nos équipes incarnent l’esprit parisien de notre établissement et participent avec passion au rayonnement de son art de vivre à la française » souligne Marc Raffray, Directeur Général de l’Hôtel de Crillon.
Fermé en mars 2013 pour travaux, l’hôtel fait sa réouverture le 5 juillet 2017.
Un peu d’Histoire
En 1758, le roi de France, Louis XV commanda à son architecte Jacques-Ange Gabriel, la réalisation sur la « place Louis XV » de deux façades identiques de part et d’autre de la rue Royale : la façade orientale qui fut occupée par l’hôtel de la marine, tandis que le premier hôtel de la Monnaie devait prendre possession de la façade occidentale. Mais cet emplacement fut en définitive jugé trop éloigné du quartier des affaires et un arrêt du Conseil décida que le nouvel édifice s’élèverait à son emplacement actuel sur le quai de Conti. Le terrain situé derrière la colonnade occidentale fut alors divisé en quatre lots qui furent cédés à des particuliers, à charge pour eux d’élever des hôtels particuliers derrière la façade de Gabriel :
l’hôtel de Coislin (no 4), le plus proche de la rue Royale, qui ne conserve du décor original que des boiseries en chêne ornées de guirlandes et de fleurs dans les salons de l’étage ;
l’hôtel du Plessis-Bellière (no 6), appelé aussi hôtel Pastoret, construit par l’architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux pour un de ses amis, Rouillé de l’Estang (écuyer, secrétaire du roi et trésorier-général des deniers de la police) et qui fut la demeure du neveu de ce dernier, l’avocat, homme de lettres et homme politique Emmanuel de Pastoret ;
l’hôtel Cartier (no 8), appelé aussi hôtel Moreau, également œuvre de Moreau-Desproux qui se le fit bâtir pour lui-même ;
l’hôtel d’Aumont (no 10), à l’angle de la rue Boissy d’Anglas, occupé de nos jours par l’hôtel de Crillon, a été construit par l’architecte Louis-François Trouard, le décor intérieur étant réalisé par Pierre-Adrien Pâris. Il devient l’écrin de sculptures délicates, de boiseries ciselées, et de tapisseries monumentales. C’est là notamment que la reine Marie-Antoinette prenait ses leçons de piano.
Rebaptisée « place de la Révolution » après le 10 août 1792, l’ancienne place Louis-XV prendra sa dénomination actuelle sous le Directoire en 1795.
En 1788, l’hôtel d’Aumont est acquis par François Félix de Crillon, qui lui donnera son nom. Confisqué par le gouvernement pendant la Révolution française, il est finalement rendu à la famille de Crillon qui l’occupera jusqu’en 1907. En 1900, la façade de l’hôtel Crillon est classée monument historique.